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Meltintone
Le premier EP éponyme des Meltintone est une pure merveille de sonorités en tout genre. Composé de 7 titres (que dis-je, 7 tubes oui !!), cette galette permettra de transformer ton salon en dancefloor !! Yeah !!
1 – A fiver for a soul (03 :42)
Cette hymne à la solidarité ne verse pourtant pas dans un cliché moraliste digne des restos du cœur. Parler avec le cœur, certes, mais pas besoin de faire chier et chialer l’assistance et les Meltintone l’ont bien compris car ils arrivent à réaliser le paradoxe d’un mariage entre paroles pessimistes et mélodies enjouées.
2 – Messiah (03:27)
Une de leur meilleure chanson. L’intro annonce déjà un pur moment de musique. Toujours porté par des paroles sensées avec ce petit truc en plus qu’on appelle la meltintouch’. Et oui, les Meltintone, ça a de la gueule même en français si jamais il vous prend l’envie de traduire les paroles. Cependant, la langue du rock reste l’anglais quoi il arrive !
3 – Luck (02:47)
Ici, les teenagers se lâchent littéralement et invoquent le Dieu du rock de leur venir en aide pour devenir des rocks stars! Mais les Meltintone SONT des rocks stars quoi qu’ils fassent, la preuve en live. De la chance, ils en ont nos nice rockers préférés. Et un conseil : n’oublies pas de frapper du pied en balançant la tête de droite à gauche…
4 – As a wiseman (05:09)
Floran Remy vient poser sa voix captivante sur cette ballade en s’accompagnant au piano. Puis, les coeurs arrivent en apothéose pour te filer la chair de poule ou bien, te faire pleurer, au choix. C’est beau, c’est bien, c’est les Meltintone !
5 – It’s now (03:38)
C’est maintenant, que tu réalises, toi petit mélomane, que tu aimeras les Meltintone de la même manière que tu aimeras ton prochain. Ce titre est calibré pour faire danser les foules en déliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiire !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Youpi !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
6 – Clubbin’ (02:41)
Même si tu ne maîtrises pas la langue de Shakespeare aussi bien que notre Floran local, il te sera quand même aisé de reprendre à tue-tête le « Clubbin in the disco » du refrain en te trémoussant bêtement comme si ta vie en dépendait.
7 – Cannot laugh (03:19)
Dommage que ce titre soit jeté aux oubliettes. Et oui, il n’apparaît pas dans la set list. Bouhhhhhhh !!! Cependant, heureux sera celui qui possèdera cet EP car, alors, il pourra écouter cette chanson en boucle aussi souvent qu’il le souhaitera. Bonheur, bonheur….
Et en plus, le must du must pour toi pauvre petit étudiant fauché, c’est que cet EP est une super bonne affaire car tu auras les Meltintone chez toi avec 7 chansons pour seulement 5 euros. A commander par internet via leur myspace (www.myspace.com/meltintone) ou bien à acheter en main propre lors d’un de leurs concerts (comme ça tu pourras même parler avec eux….et non, ils ne mordent pas). Par contre, si tu choisis la 2ème option, prévient les en avance, harcèles les aussi, car ils sont très forts pour oublier le carton des CD. ^^
Makizara
The Red Lips - Mechanical World
Mechanical World, premier essai des Red Lips, est composé de 7 titres et d’une chanson cachée (enfin cachée, faut pas avoir un QI de 300 pour trouver, ça va..) !! Sinon, que dire ? Bel art work, signé Alix Saunier and mister GG. Pour vous le procurer, deux choix possibles : le commander par internet via leur myspace (www.myspace.com/theredlips) ou via leur site internet (www.theredlips.free.fr) ou encore à la sortie de leur concert, quand vous avez encore le sourire aux lèvres !
1- Lola (03 :25)
Sans aucun doute la chanson la plus entêtante de tout l’EP. Un conseil : procurez-vous les paroles avant de l’écouter parce qu’après c’est pour la vie. Alors autant pas faire du yaourt ! Belle ligne de basse. Dansante, pétillante, rafraîchissante... Bref, un petit bijou! (Et merde, j’arrive toujours pas à être objective…).
2- Robots (04 :13)
Une intro qui mise sur la longueur comme pour préserver le suspense...et ça marche!! L’oreille reste attentive. Des cœurs faciles, simples mais tellement efficaces. Une montée en puissance quand arrive le refrain et toujours ces envolées lyriques à la guitare caractéristiques des lèvres rouges.
3- Industry (03 :24)
Toujours cette tension présente dans les premières secondes où on se demande si ils vont nous manger tout crû dans l’instant ou bien attendre de nous servir au dessert avec un peu de chantilly ? Un côté très urbain, moderne, structuré...On est loin de l’époque Libertines (sniff de nostalgie et c’est repartit !!).
4- Read between the red lips (03 :08)
Alors cette chanson est une pure merveille! Sans conteste ma préférée. Mais pourquoi donc ? Euh…..mmm….parce que GG joue de la cloche dessus !! xD Non, sans dec’, c’est trop bueno, parfait pour se dandiner bêtement sans avoir peur de rougir puisque dans l’univers vermeille des Red Lips, on y verra que du feu de tout façon!!
5- I want to play with my dog (02:18)
Encore un exemple d’efficacité sonore. C’est court mais puissant. Des riffs ravageurs, un peu de clavier, quelques cœurs savamment utilisés et le tour est joué !!
6- Shabby girl (02:27)
Et là, c’est le drame !! Je commence sérieusement à manquer d’arguments pour définir ce morceau. Un brin oppressant cependant. Peut-être trop riche musicalement pour moi…
7- I don’t know why (08:04 => enfin la chanson en elle-même dure pas 8 minutes mais c’est parce qu’il y a la fameuse « hide song » !! Ah merde, j’ai grillé le secret, mille excuses mes amis !).
I don’t know why, donc, est plus « calme » que ses collègues. Plus captivante, plus poignante aussi. L’efficacité se trouve aussi bien dans les riffs de guitares que dans la partie de batterie.
La 8ème et dernière chanson de ce Mechanical World qui décidément n’aura aucun mal à trouver sa place dans votre CDthèque entre les Franz Ferdinand et les Dandy Warhols n’est autre que You’re gonna know, une sublime ballade acoustique enregistrer à la maison. Juste, fermez les yeux et écoutez…
Makizara
The Shaking Heads – Remember the name
Remember the name, titre du premier EP des Shaking Heads, sonne comme l’attente d’une promesse d’un évènement grandiose, qui marquerait les mémoires. Peut-être s’agit-il de leur premier album que nos têtes secouées vont enregistrer à la rentrée ? Le mystère reste entier !
1- Bad Girl (01:59)
Chanson volontairement courte mais tellement efficace dans le pur style garage rock. Elle transpire de partout cette devise rock : « Sex, drugs and rock’n’roll ».
2- Take her for a ride (02:40)
Cette version non myspace (c'est-à-dire, studio) peut prêter à sourire à la première écoute. En effet, elle reflète trait pour trait les débuts (déjà prometteurs) du groupe. Un son trop sage, binaire même et une voix presque robotique sur le refrain. Cependant, après avoir écouté cette version juvénile de Take her for a ride, on se surprend à la préférer à celle plus aboutie. C’est ça aussi le rock !
3- Not like them (02:55)
Leur tube qui a réussit l’exploit de séduire Virgin Radio au moins une fois. Putain mais cette chanson c’est trop ça ! Les Shaking Heads ont vraiment tout compris. Un rythme entraînant, peut-être trop facile même, mais c’est exactement ce qui fonctionne le mieux. Un petit côté « je pars en guerre contre le système » très touchant !
4- Waiting for a girl (02:57)
Cette chanson, oubliée de la set list actuelle est un peu celle des premiers essais. Un couplet pas toujours en place, mais le refrain rattrape le tout pour en faire un morceau tout à fait écoutable. Mais cependant, pas d’étincelles n’en sortira.
5- She’s got a date (02:58)
Ahhh la nouvelle technologie! Ça peut faire des miracles, comme cette chanson par exemple. Et oui, Meetic peut avoir du bon !! Ce morceau est plus aboutit que le précédant. On apprécie le refrain entêtant (et facile à comprendre !).
6- Is this love (03:16)
Alors, je ne sais absolument pas si le “Merci” du début fait parti intégrant de la chanson parce que même en live on y a droit… Plus calme, poétique, c’est une jolie histoire que nous raconte Sam. On veut la suite !!
Mais, une nouvelle vient de me parvenir dans l’oreillette. Comment ? J’ai en ma possession une version collector de « Remember the name » ? Il ne s’agit pas de la véritable 6ème piste de cet EP? Non, la bonne chanson est en réalité Let me out of here (03 :22) avec un putain de solo à la Julien Rubio. Parfait pour une BO de James Bond ! Chris Cornell peut aller se cacher.
7- Take her for a ride (02:35)
La version live (s’il vous plait !), plus rapide, plus énergique! Presque énervée. Un véritable mur sonore ! Je partirai bien en ballade pas vous ?
En somme, un premier effort plutôt réussi dans l’ensemble même si il y a quelques bémols caractéristiques des débuts. Pour se procurer cette galette, il suffit de leur demander à la fin de leur concert (attendez quand même que Xavier se rhabille c’est la moindre des politesses !).
Cependant, Born in Toulouse ne manquera pas de vous dire ce qu’il en est de ce fameux premier LP du groupe. Mais si la patience n’est pas votre principal atout foncez vous procurer ce « Remember the name » dont l’art work est signé Julien Rubio (guitare).
(J’avais une superbe conclusion, mais pour le bien de tous ma chronique a été amputée).
Makizara
The Effervescing Paintbox – What colour is the sound?
Les Effervescing Paintbox ne font pas comme Monsieur tout le monde. Leur premier EP « What colour is the sound ? » n’est disponible que sur support Mp3 à télécharger sur leur myspace (http://myspace.com/effervescingpaintbox). Ce premier maxi « virtuel » est composé de 5 titres caractéristiques des boites effervescentes, ambiance pop psychédélique et mélodies entêtantes.
1- Letter (02 :34)
Leur tube ! Cette chansonnette a tout pour plaire. La mélodie reste facilement gravée dans nos petites mémoires de mélomanes. Les paroles sont faciles à retenir. Faut dire que les Effervescing ne misent pas vraiment sur les lyrics mais plus sur les mélodies sous influence Corals ou Beatles.
2- What would you say ? (02 :08)
Pour séduire pas besoin de s’étaler pendant des heures et les Effervescing Paintbox l’ont bien compris puisque cette chanson dure à peine plus de 2 minutes top chrono ! Cependant, ce morceau est plus aérien et plus dynamique que ses compères.
3- Jenny Said [Genisse Head] (03 :40)
Et en plus ils sont drôles ! Ils maîtrisent l’art difficile des jeux de mots. Batterie militaire, chœurs foireux presque bazar. Mais tout ceci est tellement bien orchestré qu’on se laisse facilement tenter.
4- Fancy (02 :39)
Le sujet préféré des Effervescing ? L’Amour. Avec un grand A et pleins de cœurs autour. Quelle veinarde cette Lucy ! Elle a même droit au clavier et au xylophone. Non mais !
5- Nut Gone (02 :18)
Ahhh celle là, c’est la meilleure ! Une chanson de Prince Charmant pas si charmant que ça en fait. Qui aurait troqué son épée contre une guitare acoustique. « I’d like to help you forget about meeeeeeeeee !!!!! ». A écouter juste avant de s’endormir quand le marchant de sable est passé vous en foutre partout, comme d’habitude.
Makizara
Another Fate - Chapter One
Another Fate, vous ne les connaissez peut-être pas. En tout cas, pas encore ! Ce trio Toulousain dopé au punk californien a sorti son tout premier EP, Chapter One, en mai 2009. Pour vous, Born in Toulouse passe en revue les 5 morceaux bourrés d’énergie de ces trois énergumènes.
1) Dawn (01:41) – Petite intro instrumentale que nous propose Another Fate pour ouvrir les hostilités. Une plage d’une minute et des brouettes pour nous faire comprendre qu’ils savent envoyer la sauce et sans concession, aucune. On est prévenu !
2) Shelter (02 :55) – Les Another Fate n’ont même pas besoin de 3 minutes pour foutre le feu. Ils n’hésitent pas à prendre en otage nos tympans dès la première seconde de "Shelter". Guitare saturée, ligne de basse bien tenue et batteur survitaminé, voilà la formule magique des trois compères.
3) Fight For Tomorrow (02 :53) - Refrain entêtant et toute la panoplie punk US sont au rendez-vous sur cette chanson qui ravira tout bon fan d’Uncommonmenfrommars. Une chose est sûre, l’énergie c’est pas ce qui manque aux Another Fate.
4) Old Friend (03 :21) – Encore un morceau qui rappelle la Californie, Blink 182 et la route 66. Bon, le problème avec ce style musical, c’est qu’on a vite fait de tourner en rond. "Old Friend" part, certes, d’une bonne intention, mais ressemble beaucoup à ses trois copines du dessus.
5) North (02 :23) – Mais les trois acolytes ne sont pas que des bourrins. (Ah ça non !) Ils ont aussi un cœur. (Si, si). C’est pourquoi, ils nous proposent une ballade. Oui, une ballade ! Guitare acoustique, voix nostalgique et tout ce qui va avec. On en aurait presque la larme à l’œil…
En somme, (appréciez mon sens de la conclusion ;) les Antoher Fate nous servent du punk rock énergique, sans concession, qui rebouste le moral mais qui, parfois peut lasser (surtout les novices du genre). Ceci dit, Chapter One est un très bon premier effort. On attend le prochain chapitre avec impatience. En attendant, les Another Fate continuent d'écrire leur histoire sur scène.
Pour se procurer ce premier EP, direction : www.myspace.com/faterocks
Makizara
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