Born-in-Toulouse
  Session 2007-2008
 
Moon + The Libido Fuzz + The Red Lips au Fairfield Café le 18/07/2008
 
Bordeaux meet Toulouse
 
En effet, les bordelais sont de la partie ce soir. Les Moon et les Libido Fuzz ont eu le courage de faire les 2/3 heures de route pour arriver dans une ville rose et en short.
 


Les premiers à débuter les hostilités sont les Moon qui portent leur nom à merveille. Leur musique nous transporte ailleurs, loin, très loin grâce à son chanteur faussement autiste sur l’excellente reprise de « We are your friends » de Justice (vs Simian). Puis d’un seul coup, sans transition, on se retrouve en Jamaïque, des dread locks poussent soudainement sur notre crâne et des airs de reggae sortent des guitares de ces fameux Moon.


A la fin du set, ils en profitent pour lancer une annonce « On sait pas où dormir. Alors si quelqu’un veut bien nous venir en aide, ça serait cool ! ». Mais, mon jeune ami, quand on est une rock star, on dort pas !!
 
On enchaîne avec les Libido Fuzz.

Une formation composée de 3 compères : un batteur efficace, Wayfarer visées sur le nez ; un bassiste introverti pour compenser l’incroyable fougue du chanteur crêté.


Après un hommage à Quentin Tarantino avec leur chanson « Death Proof » (super film, au passage), les Libido Fuzz continuent de déverser leur rock garage sur un public pas hyper compact, si vous voyez ce que je veux dire… Faut dire que la plupart des gens présents, sont des habitués des lieux et attendent patiemment que les Red Lips se pointent.
 
Et ils n’ont pas à attendre longtemps car nos lèvres rouges préférées sont ravies de « clôturer » leur tournée « Mechanical Summer Tour » dans la ville qui les a vu grandir. Un retour au bercail donc, et pas des moindres. Une foule pressée les acclame en reprenant les tubes (de rouge à lèvre !! xD Et moi, je sombre du côté obscur de la farce…). Pas de « Read between the red lips » ce soir, au grand désepoir d’Athé qui porte fièrement le tout nouveau chapeau de GG (et autant dire que ce chapeau ne s’appelle pas revient)! Cependant, un évènement tragique vient interrompre le concert.


Le coup classique : le voisin qui gueule, qui menace d’appeler les flics. « Quand t’as aménagé à côté du Fairfield, tu savais à quoi tu t’exposais ducon !! ». Le set est donc écourté, les Red Lips sont dégoûtés et le public est outré. Non mais !! Une maigre consolation vient alimenter les conversations, les Red Lips rejoueront le lendemain au même endroit.
 
Bon, je vous raconte pas l’after. Juste que Floran Remy imite très bien Oggy et les cafards. Demandez lui, il sera ravi de vous faire une petite démonstration ! ^^
 
Tchu, les mômes !
 
Makizara (rien à voir avec un manga !)
Photos by Courtney


Plug in + DandyLions + The Effervescing Paintbox au Fairfield Café le 11/07/2008 

Soirée soft !! L’ambiance est nettement moins malsaine que la veille au 110 avenue Jules Julien.

Les Plug in débutent cette soirée light devant un public de potes pas toujours très attentifs. Ce qui a pour effet de déconcentrer le jeune groupe de rockeur. Un léger manque de confiance ou bien tout simplement un manque de répète mais malgré quelques fausses notes, les Plug in ne s’en sortent pas si mal que ça.

Les DandyLions enchaînent calmement mais sûrement. Leur folk paisible enchante l’assistance qui reprend volontiers les paroles de leur fabuleuse reprise de « Is this it » des Strokes ou encore « Letter » de leurs mentors, les Effervescing Paintbox. Ceux-ci sont d’ailleurs au premier rang et n’hésitent pas à chanter les paroles de leurs protégés. Floran Remy est également présent. Et garde un œil observateur sur les DandyLions avec qui il vient d’enregistrer un merveilleux titre, « My special world », en écoute sur son myspace.

Mais l’heure est venue de retrouver, pour leur dernier concert toulousain, les fameux Effervescing Paintbox avec en bonus le retour de Medhi à la basse. Toutes les chansons des 2 EP sont présentes dans la set list sauf, au grand regret de certain(e)s, « Eric (the walrus) » avec son incontournable bruit de cheval qui marche ! Mais en toute fin de concert, les Effervescing invitent les DandyLions sur scène pour faire une dernière chanson. 9 personnes sur la petite scène du Fairfield, c’est fort ! Mais c’est aussi triste, comme une hymne d’aurevoir ! La relève est-elle assurée ? Mystère !

Makizara


Johan Darling + ?? + Warm Toy Machine + The Harry Rags

21h05 ; 30°C ; France 3 interviewe les Harry Rags à la terrasse du Fairfield. Ravalant ma jalousie (moi, je les ai pas encore interviewé les Harry Rags ), je rejoins mes nouveaux amis de concert (encore sobres à ce moment là). Johan Darling se la joue solo ce soir. Son frangin étant aux abonnés absents (pour cause de BAFA, parait-il), c’est en solitaire que Johan nous livre une prestation en acoustique, juste guitare voix avec Nico des Effervescing Paintbox venu l’accompagner à l’harmonica pour l’occasion.

Les deuxièmes à rentrer en scène sont les ?? (je ne connaît absolument pas leur nom, en admettant qu’ils en ont un) qui ne font pour ainsi dire pas de la musique mais bel et bien du bruit. Leur plus grand tube étant « Bourré/Défoncé » qui a l’avantage d’être aussi bien le titre de la chanson que les uniques paroles répétées à l’infini avec un niveau de décibels toujours plus croissant. Le groupe porte sur lui le délire qui le touche : T-shirt Batman, casque de mobylette et bandeau de la Swiss Bank. Autant dire que leur prestation était placée sous le signe du n’importe quoi général.

Dehors, pendant que certains font un détours au gerbiland en passant la totalité du concert sur le trottoir parfumé à l’ammoniac de l’impasse Moulive, d’autres discutent gentiment. Ainsi, Brice, bassiste des Harry Rags, nous apprend qu’il va s’installer à Paris avec sa copine (désolé mesdemoiselles !), Medhi est de retour de Shanghai, on prend quelques photos en compagnie de Johan Darling et c’est reparti pour une nouvelle prestation, la troisième de la soirée, celle des Warm Toy Machine.

Les Warm Toy Machine ne sont pas du genre à s’embarrasser de T-shirt pour déverser leur rock crasseux mais lancinant, presque lançant. Dans le public, l’ambiance monte encore d’un cran. On verra même apparaître quelques slams …..mais des slams sur place ! Un nouveau concept peut-être ? Il fait trop chaud, putain !

Les Harry Rags clôture ce concert surréaliste. Et autant dire qu’ils ont bien taquiné la bouteille avant de rentrer en piste. Bastien « chante » plus fort que jamais dans son apparence de pirate, un foulard noué sur la tête. Gabriel triture sa guitare en exhibant ses tatouages façon Amy Whinehouse. Brice, quant à lui, aime se faire asperger de bière, histoire de se rafraîchir un peu. Alex, qu’on a connu plus sobre (il finira d’ailleurs le concert en mode serpillière sur le sable), fait les remerciements en annonçant qu’il s’agit du dernier concert des Harry Rags dans la ville rose. Avant de lancer « Bye bye », il déclare : « Cette chanson est pour Ingrid Betancourt, elle se reconnaîtra ». Et c’est parti pour la suite d’un set quelque peu faiblard au niveau sonore. Un grand nimportnawk s’empare de l’assistance. C’est l’orgie totale. Et au final, je n’arrive pas à savoir s’il s’agissait de la meilleure prestation des Rags ou bien de la pire. C’est tout l’un ou tout l’autre de tout façon. Chacun fera son propre choix …

Bizarre, vous avez dit bizarre ??

Makizara

The Shaking Heads + Les Karottes Tendues au Fairfield Café le 2/07/2008
 
Le Fairfield Café a revêtu sa tenue de plage. En effet, un sable blanc recouvre la terrasse et c’est à la manière d’un petit poucet que j’entre dans cette caverne d’Ali baba et découvre quelques palmiers en papier et toujours ce même sable qui jonche le sol. Pratique pour ce casser la gueule ! Sur le mur, juste à côté de la scène, un homme en noir et blanc est peint, la main devant le front. Je me suis toujours demandée de qui il s’agissait…Nikos Aliagas peut-être ??
 
Les Shaking Heads débutent leur set devant la presque indifférence des quelques personnes présentes dans la salle. Les premières chansons sont vite expédiées mais quand arrivent les premières gouttes de sueur, Sam, le seul être humain capable d’entonner les  « ouh ouh ouh ouh ouh » de « Not like them » sans avoir l’air complètement ridicule, demande à l’assistance de se rapprocher un peu. Les gens s’exécutent. Le show continue donc dans la bonne humeur et dans la chaleur de ce mois de Juillet. Dernier concert de la saison pour les têtes secouées alors ils ont intérêt à tout donner. Tout donner ? Euh….Xavier, quand je dis tout donner, je parle pas forcement des vêtements !! Et oui, le batteur des Shaking Heads est, à la manière d’un Rousseau moderne, un véritable exhibitionniste. Mais, ça on le savait déjà. En plus, il a vraiment choisit le bon moment pour faire son pseudo strip-tease puisque c’est le seul passage du set où il n’est pas sensé jouer… Bref, il se rhabille avant de lancer qu’Ingrid Betancourt a été libérée. Et le spectacle est repartit de plus belle. Quand arrive la fin, un rappel est exigé par l'auditoire. Ce sera « Bad Girl » et une reprise des Rage Against The Machine avec, attention, en featuring, le chanteur hyperactif des Karottes Tendues. 

C’est fou ce que l’effet Joule des rockeurs peu dégager comme chaleur, et c’est en nage qu’on sort retrouver un peu d’oxygène. Mais la pause sera de courte durée, car les fameuses Karottes Tendues ont une envie pressante d’en découdre avec le public toulousain, à la veille de leur tournée française. Le choc musical n’est pas des moindres puisqu’il s’agit là d’un …..mmm……punk-rock-ska-reggae-fusion-festif-alternatif…euh, j’ai rien oublié ? Un mélange de punk rock américain avec un brin de fusion à la Enhancer (l’effet Bermuda, sans doute) et un putain de phrasé reggae !! Mon oreille, habituée au ragga muffin, n’a pas trop de mal à comprendre les paroles. « Cette chanson s’appelle Tektonike ta mère » où le chanteur explique qu’il n’aime pas la tecktonik. Pour l’avoir dit une bonne cinquantaine de fois dans la chanson, je pense qu’on a comprit.
Cependant, le public n’est pas vraiment au rendez-vous. Il faut dire aussi que ce n’est pas exactement de la musique à groupies alors forcement l’ambiance en prend un coup. Pour le rappel, les Karottes demandent un rapprochement. Et c’est partit pour une dernière chanson avec un niveau de décibels qui ferait rougir les trains de la SNCF de St-Agne ! 

C’est fini, mais pas tout à fait car choper le dernier métro s’avère une aventure pleine de rebondissements : la voix féminine enregistrée qui est sensée nous indiquer les différentes stations, manque à l’appel. Mais pour quoi donc ? « Elle est sans doute fatiguée »….Merci Marion ! Les nettoyeurs de vitres des quelques stations plus loin ne sont pas farouches pour un sous alors, dans un élan de sociabilité, nous répondons à leurs grands signes. Mais oui, qu’est ce qu’on se marre quand on est jeune…….et con !!
 
Tchu, les mômes !!
 
Makizara

 

Alone in 1982 + The Red Lips + DandyLions au Fairfield Café le 28/06/08
 

Coutumière de mes mauvaises habitudes de nice rockeuse, j’arrive en avance au désormais célèbre Fairfield Café. La ponctualité me perdra…Les Red Lips s’en vont manger un bout pendant que ce qui semble être les Alone in 1982 sont en pleine balance. Je retrouve Mélissa et ses acolytes qui m’ont gentiment acceptés à leur table. L’horloge tourne et le concert tarde à commencer. 

Enfin, les Alone in 1982 entament leur set devant un public clairsemé et peureux puisqu’il se tient à deux mètres de la scène. Pour ce qui est de Alone, je comprends bien parce que seuls ils le sont (dans leur trip du moins) mais Alone in 1982, moi j’aurai plutôt dis, Alone since 1982 ou bien pourquoi pas carrément changer de nom : The Valiums ??? Le batteur, qui a plus de barbe que de cheveux, agite ses baguettes d’un air mollasson, le regard exorbité. Quant au chanteur, sa voix a vite faite d’agacer. On a connu mieux comme duo. Quant à la longueur de leur set, même la messe de minuit peut paraître plus courte. Bref, Alone in 1982 est un groupe de bal de promo. Vous savez, ce groupe qui, dans les séries américaines pour adolescents perturbés, joue toujours les mêmes chansons pendant que Brooke et Peyton se déchirent pour savoir laquelle sera élue reine du bal…
Désolé, c’est plus fort que moi, mais là il faut vraiment que je sorte…

Cependant, je n’ai aucun mal à rerentrer dans le café puisque les Red Lips débutent leur dernier concert toulousain avant leur tournée estivale. Souhaitons leur bonne chance tout de même ! Il fait chaud sur scène, dans le public également et Charly ne semble pas totalement satisfait de leur prestation puisqu’il lance : « Je sais pas ce qu’il se passe mais j’ai l’impression qu’on est mou. Peut-être à cause de la chaleur ». Néanmoins, les Pumplies sont bon public et essayent de mettre un peu d’ambiance quand arrivent « Lola » et « Robots » les deux tubes des lèvres rouges. Leurs nouvelles chansons font leur chemin, toutefois, cette version revisitée de « I don’t know why » n’a pas su me convaincre. Et on se surprendra même à regretter « Read between the red lips » grande absente de cette set list. 

 

Dans la « foule » on croise quelques Dodoz, une partie des Effervescing Paintbox et un Johan Darling toujours au premier rang. La fin des Red Lips marque le départ d’une bonne partie de l’assistance pour choper le dernier métro. Cependant, fidèle au poste, j’attends que les DandyLions commencent leurs comptines entêtantes. Un folk psychédélique, une superbe reprise des Strokes, etc…mais j’ai un mal fou à comprendre l’absence de batterie. Le rythme est à la musique ce que le squelette est au vertébré. Sans ça, le terme adéquat serait mollusque. Non ? Mais c’est beau !! Oui, c’est beau !! (Et c’est pas par peur des représailles que je dis ça, c’est vraiment beau presque féerique)… Mais le rock merde ! C’est tellement mieux !!! Ahhhhh mais pourquoi leur « lalalalala » ne veut pas sortir de ma tête ?? J’aime c’est tout !

Makizara


La Fête de la Musique le 21 Juin 2008

 

Ahh la fête de la musique ! C’est un bien grand mot. Seulement, ça fait que 26 ans qu’elle existe. Remarque, la plupart des gens présents sont loin d’avoir soufflés leur 26ème bougie….
 
 
C’est sous une chaleur de plomb, que l’équipe de Born in Toulouse arrive sous l’arc de la Médiathèque José Cabanis, où les Effervescing Paintbox effectuent leur balance. Un concours de air guitare prévu juste avant leur concert parait-il ? Que dale ! Nada ! Alex aurait-il un sérieux penchant pour la mythomanie ? En attendant, un petit tour dans la médiathèque s’impose, histoire de bien se décrasser les oreilles avec un petit Joy Division. Une voix féminine au micro annonce : « A l’occasion de la fête de la musique, la médiathèque José Cabanis vous propose le concert des Efffff….euh..Efferveuhscing …..PainteuhBoxeuh à 16h00 ».Repeate after me madame, The Effervescing Paintbox !! 
Le concert commence donc devant un public pour le moins hétérogène. La doyenne étant la grand-mère de Nico (le batteur) qui, à 88 ans, danse au son de ces quelques chansons teintées de pop. Comme quoi, le rock ça conserve !
 
Les Effervescing ont investis dans la tenue scénique. Et c’est dans leurs T-shirt rayés, le foulard noué autour de cou, qu’ils entament leur set avec l’incroyable « Nut Gone ». Un set d’ailleurs composé des chansons de leurs 2 EP (d’ailleurs, ils ont (enfin) sortis le 2ème en CD), et même d’une reprise de Dutronc.
 
Malgré, un son quelque peu fuyant avec le vent et un problème de basse, le concert comble petits et grands. Et c’est avec le sourire et « I want you back » dans la tête, que nous continuons notre périple, à patte, jusqu’à la fameuse rue Boulbonne qui se situe juste « à côté » de la place St-Georges.
 
On découvre donc une scène improvisée sur un bout de trottoir. So rock ! Les musiciens s’affairent, l’ambiance est bon enfant. Les Effervescing sont là mais dans le public cette fois, car « ils n’ont pas été invités » et le font plus ou moins savoir. En tout cas, ils sont quand même là, pas rancuniers pour un sou, et sont venu soutenir leurs chouchoux les Dandylions qui débutent les hostilités. Deux filles, Deux gars et Un xylophone, Un !!  C’est de la pop sans batterie et un poil soporifique mais tout de même charmant. Cependant, les kids venus fêter la musique comme il se doit attendent presque avec impatience qu’un rock un peu plus crasseux leur taquine les tympans.
 
Chose dite, chose faite : les Lays reprennent les rênes devant un public de teenagers. Moyenne d’âge : 15 ans. Et là, je sens un immense gouffre s’ouvrir devant mes yeux…Sans doute, ce fameux fossé générationnel !!
« Euh…dis moi Sandy, les Lays, ils chantent en quelle langue ? »….
En anglais, me semble t’il puisqu’ils reprennent les Ramones et même les Artic Monkeys.
« C’est vachement à la mode de faire des reprises des Artic Monkeys en ce moment ! » me glisse Courtney, l’air malicieux.
 
Les Lays finissent leur set et laissent place aux White Cherries. Ceux-ci comptent déjà une base solide de fans (l’effet Emergenza) mais ne cherchent pas vraiment à en conquérir d’autres. Le chanteur se donne à fond pourtant, fait même quelques slams mais comme on dit chez moi : « Vivement que les enfants aillent se coucher » ! 



Et c’est au tour des Plug in, groupe organisateur, d’enflammer la scène échafaudée. 

Sympas, mais toujours le même type de problème générationnel. A noter tout de même, que la seule chanson française de leur prestation, « Converse trouées », était plutôt réussie. Et quand arrive la fin, le public en redemande. Et c’est après un rappel qu’ils quittent la scène pour laisser la place aux Rusty Bells.
 
Ahhh, les choses intéressantes vont enfin débuter !! Les Rusty Bells, connus de tous, n’ont pas grand mal à foutre l’ambiance avec leur rock corrodé à l’oxyde de fer. Les chansons de leur 1er EP enchantent l’assistance. 

Enfin, la soirée peu commencer !
 
Deuxième concert de la soirée pour les Red Lips, mais c’est toujours avec autant de ferveur qu’ils arrivent à recolorier la ville rose en rouge saignant. « Lola » ; « Robots » ; « Shabby Girl » tous les ingrédients sont réunis pour convertir les plus récalcitrants et confirmer la dévotion des autres. Nathan se fait même littéralement déshabiller !!!



Hey ! C’est pas fini, les mômes ! Partez pas comme ça ! Le meilleur est encore à venir. Les Rodeo Darlings enchaînent en compagnie d’un individu pire que le vieux fou de Rock at Home. Remarque, ils devraient peu être songer à inclure une petite chorégraphie digne de Kamel Ouali dans leur show….Non, je déconne !! En tout cas, les Rodeo, on ne les présente plus que sous le nom d’efficacité !!

 Mais, pourquoi avoir mis les Meltintone en dernier ? Le meilleur pour la fin, sans doute ! Ou peut-être est-ce pour que la relative fraîcheur de la nuit (ou du petit matin) leur permette de mieux supporter leurs incontournables polos ? Bref, on s’en fout, on est là pour s’éclater et c’est tout ! Et c'est pas GG qui vous dira le contraire, lui qui arrive à réaliser l'exploit de pogoter avec un carton dans les mains. Respect! xD « Messiah » ; « A fiver for a Soul » ; « It’s now » ou encore « As a wiseman » et j’en passe. C’est la folie, comme à chacune de leur apparition et Floran Rémy confirme son statut d’idole absolue du tout Toulouse by night!! Un rappel s’impose : « Heureusement que vous nous avez rappelés » déclare Simon juste avant de lancer « Luck » ; « The Machine » et « Clubbin’ ».

 
C’est la fin de cette première fête de la musique célébrée dignement. Et mes pieds s’en souviendront !! :(

Tchu, les mômes!

Makizara
Photos by Courtney



Johan Darling + ?? (le groupe qui s’incruste) + Warm Toy Machine + The Harry Rags le 10/07/2008 au Fairfield Café
 

Le mot qui qualifierait le mieux cette soirée (et encore c’est peu dire) est : étrange !! Un peu comme le Noël de Mr Jack sauf qu’on est loin des sapins en plastiques ou autre neige synthétique, ici, au Fairfield, se poursuit l’incontournable festival Rock en short. Les tongues et les pistolets à eau sont de sortie.
Pour une fois que c’était pas la défaite de la musique…
 



The Red Lips + The Shaking Heads + Meltintone le 13/06/2008 au Cri de la mouette


Hey les choux,
C'est un peu déboussolée que je vous retrouve, chers lecteurs de Born-in-Toulouse, après ce fameux concert du vendredi 13... Makizara et Sandy étant en pleines révisions du bac, je prend la relève le temps d'une soirée !

J'arrive aux abords de la péniche à l'heure, et même beaucoup trop comme dirait Thibaut de Plug-in présent sur les lieux. Quelques poignées de minutes plus tard, nous voici au deuxième rang de la péniche pour admirer les premiers à rentrer sur le ring, The Red Lips !



Argh, j'ai peut-être un petit problème avec ce groupe précisément... je dois manquer d'objectivité ! Bon c'est pas grave, tant pis je me lance. Si je devais trouver un adjectif qualifiant leur prestation scénique (ouhhh on se croirait à la star ac), ça serait... RAPIDE ! oui, en effet, on a eu droit à une version de "Lola" en accéléré...
Non, plus sérieusement, c'est toujours aussi bon, il faut dire que ces quatre-là font des progrès de concerts en concerts... malgré ce qu'ils ont pensé de leur set de ce soir-là, malgré qu'ils n'aient pas tous été au top de leur forme,
The Red Lips, c'est toujours "WOW" et c'est pas prêt de s'arrêter !



Ceci étant dit, place aux très attendus
Shaking Heads, pour la première fois que je les vois sur scène. Alors eux... Epoustouflant. C'est de l'énergie sans limite ! Ca saute, (et tous en même temps en plus !) ça danse, ça transpire, ça monte même sur des tabourets bleus (à refaire!)... Que du bon pour nos yeux (sans mentionner le charisme du chanteur franco-anglais Sam qui n'a échappé à aucune groupie présente dans la salle :k) On a même eu droit à un magnifique Try It Again des Hives puis une reprise des Arctic Monkeys au nom à rallonge (I bet you look good on the dancefloor) featuring Nathan des Red Lips.

Le seul petit problème... c'est l'espèce de gros trou dans le public du Cri ! Mais où est passé le publiiic ?! Des pauvres gens absents (qui se sont éclipsés dehors ou au bar en train de siroter une bière) qui ne savent pas ce qu'ils ratent. C'est tant pis pour eux !!
Et puis vient le dernier groupe, la crème de la crème comme on dit chez moi...
Meltintone. Eux, mais c'est la classe incarnée ! Deux nouvelles chansons "à peine répetées" (euh... c'est Floran qui le dit !) et sans fausse note. Chapeau.
Et bien sûr les classiques, du style A fiver for a soul, ou Messiah, pogo garanti mes amis. (et les paroles qui te restent dans la tête jusqu'au lendemain matin, testé et approuvé !)
Bref, une bonne soirée bien remplie !
A une prochaine mes poussins.

Courtney


 



The Jocks + The Shaking Heads au Cri de la mouette le 15/05/08
 
Le concert où j’étais pas sensé être là ! Mais bon, ça en valait le coup !!
 
Après avoir traversé la pluie, la grêle et les inondations, je parviens enfin à me glisser à travers la petite porte au bout de la passerelle de cette fameuse péniche qui m’en aura fait voir de toutes les couleurs !! Un rapide salut au Shaking Heads, puis je descend l’escalier pour arriver …..(et là, c’est un choc)…..devant une salle quasi vide !! Faut dire, qu’on est Jeudi soir et que les plus sérieux sont aux abonnés absents ! (Et oui, y’en a qui bossent le lendemain!). Les Jocks ont déjà entamés leur set dans des conditions qu’on imagine difficiles car la péniche ne risque pas de couler ce soir ! Mais c’est pas grave, ils assurent quand même !! Et puis, ça a un petit côté convivial tout ça ! Fin des Jocks, place au Shaking Heads ! Sam annonce directement : « On ne commence pas tant qu’il y a des gens assis ! ». Chose dite, chose faite…les gens se lèvent …mais allééééééé Marion bouges toi, bordel !! Et c’est le début d’une prestation qui restera gravée dans les quelques mémoires venues les applaudir! Leurs traditionnelles chansons sont passées en revue et bien sûr la reprise des Hives et celle des Arctic Monkeys font toujours plaisir à entendre !! Mais quand arrive la « dernière » chanson, on entend des « Ooooh » dans la salle….et comme les Shaking Heads n’aiment pas décevoir leur public, ils feront au moins……………………..(compte sur ses doigts)……………une demi douzaine de « dernières chansons » !! xD Et puis, le must du must, le truc qui va vous faire regretter de ne pas être venu……c’est…………………(roulement de tambours)……………………………(suspense insoutenable)…………………….la superbe imitation de Julien Clerc par Sam himself ! Comment dire…….hilarant serait le terme approprié !! Bref, une soirée mémorable…..mais chut, il faut rentrer sur la pointe des pieds pour pas réveiller le dormeur qui ronfle devant la télé !!
 
 
Tchu, les mômes !!
 
Makizara


Born in Toulouse vs Rock in Toulouse
Le 9/05/08 au Bikini


 

Préparez vous psychologiquement à lire un roman….Bonne lecture quand même !! 
La phrase du soir : « Le problème, c’est qu’il n’y a pas de problème ».
 
Bon alors, le pacte autobiographique, c’est fait, parlons maintenant de ce qui nous intéresse.
Born in Toulouse arrive dans un Bikini desert ... Bon, c'est pas tout mais comment on entre là-dedans ?? Un petit coup de fil à Sam, chanteur des Shaking Heads s'impose...Puis on se fait intercepter par un Xavier détendu et souriant qui nous fait entrer par la porte de derrière, tu sais celle qui mène aux coulisses !! xD Mais ne pleure pas, petit internaute, j'ai tout filmé pour toi !
A l’intérieur, une douce mélodie parvient à nos oreilles (bon, ok, en fait c’était le boucan à l’intérieur car les Meltintone faisaient leur balance). Nous nous lançons donc avec les Shaking Heads dans une quête effrénée digne de Frodon Sacquet pour trouver une terre propice à l’interview tant attendue. Ce sera sur un bout de terrasse face à la piscine. (Quoi ?? C’est pas parce que je dis le mot « piscine » que tu dois baver derrière ton écran, c’est sale !). Bref, une interview flash éclair et quelles conneries plus tard (à base de photos dossiers….enfin, je dis ça, je dis rien…), tout est dans la boîte. 
Born in Toulouse profite du quartier libre avant le début des hostilités pour passer le
Bikini au peigne fin. 
Résultat : un MAGNIFIQUE rockumentaire que vous pourrez savourer uniquement si vous avez encore la force de lire jusqu’au bout !!
Les Jauhn Lemon, ont l’honneur empoisonné de passer les premiers. Et bien que le public ne soit pas tellement au rendez-vous, les citrons gèrent la fougère comme ils peuvent avant de laisser la place aux Harry Rags.
Ah lala entre les Harry Rags et moi, c’est …..comment dire….compliqué…6 mois que je ne les avais pas vu sur scène ! 6 mois, tu te rends compte ??!! N’empêche, leur mini tournée en France les a changés. Ils ont vachement gagné en assurance (surtout, le petit côté danseuse de flamenco de Bastien xD). De toute façon, moi, les Rags je les aime. Même si Alex les a délaissés pour se pavaner en Suède avec ses Boîtes effervescentes.

Bref, c’est à présent le tour des Red Lips de faire chauffer le plancher du Bikini. Et c’est plutôt réussi. Tout le monde reprend en cœur les « robots » ou autres « Lola ». De plus, les lèvres rouges ont sorti leur premier EP « Mechanical World » à l’occasion de Rock in Toulouse (perso, j’adore !). 
On enchaîne, avec les
Shaking Heads, groupe organisateur de l’évènement. Quand on parle des Shaking Heads, les Hives ne sont jamais bien loin…Et je comprends mieux pourquoi maintenant que je les ai vu en live. En effet, ils jouent vite, fort et sautent un peu partout comme les Hives. Quand on voit Sam sur scène on a envie de dire : « Howlin' Pelle Almqvist sort de ce corps !!!! ».xD Mais les têtes ont beau se secouer, elles restent quand même elles-mêmes.

Les Dodoz, maintenant : Les rois de l’incrust’ (prends en de la graine ami des lampadaires) !!
Mise à part que le public prend un coup de jeune tout d’un coup, c’était plutôt pas mal. Tout le monde connaît les chansons par cœur et c’est à celui qui le montrera le plus…
« Meltintone, Meltintone, Meltintone »!!!! Woooow je kiffe trop!! Faut dire que Floran Rémy est vraiment le héros de toute la scène toulousaine alors on aime, obligation syndicale !! xD
Les Meltintone, c’est le moment dans l’histoire où je deviens aphone… Mais quelle énergie !! On peut dire que la Meltintouch’ a encore une fois fait un beau doigt d’honneur à Satan !!
Mais, c’est déjà le tour des Rodeo Darlings. Les frangins tentent le tout pour le tout devant une salle qui se vide petit à petit, passé minuit. La musique est bien comme d’hab’ et Johan essaye de réveiller les quelques mélomanes restés l’écouter en se rendant directement dans la fosse. C’est le meilleur moyen, remarque !!
Puis le duo, laisse place aux fameux Bogart and the addictives qui commencent leur set devant un Bikini dépeuplé. Le chanteur tente tout de même un réveil de l’assistance en demandant un resserrage de coudes. En tout cas, malgré l’heure plus que tardive, les quelques mines fatiguées sont radieuses….
A quand le prochain ??

Makizara

The Effervescing Paintbox + Pénélope au Fairfield Café le 25/04/08

 
Born-in-Toulouse débarque au Fairfield Café en fanfare !!!….Non, ça s’est pas vraiment passé comme ça…Il y a certes quelques personnes assises sur la terrasse devant la porte parsemée d’autocollants du Fairfield mais pas de trace de trompettes et autres instruments à vent. On entre donc avec 5 euros en moins dans les poches et une croix au marqueur en guise d’autographe de Nico, batteur des Effervescing…Bon là, je suis sensée vous passer les détails le temps que le spectacle daigne bien commencer…
Environ 22h00, c’est désormais à quatre que les Effervescing entament leur set composé de leurs traditionnelles chansons écoutées en boucle sur myspace (« Letter » ; « Nut Gone » ; « Jenny Said [Genisse Head] » ; « Fancy ») et bien sûr de nouvelles compos (plus si nouvelles que ça en fait) qui seront bientôt en écoute, devinez où ?? Sur Myspace !! Bon là je suis un peu embêtée parce que…que dire d’un groupe qu’on a déjà vu plus d’une fois ? C’est bien, comme d’hab’ ! Faut dire que nos chers petits toulousains sont ici chez eux, en terrain connu…plus pour très longtemps puisqu’ils vont prochainement faire une petite escale en Suède, rien que ça !! Olala, mais je pars trop loin là, je suis à Toulouse au Fairfield Café ! Dans le public, quelques Meltintone sont venus apporter un stock d’applaudissements en plus car bien qu’un bonhomme travaillant dans ce café affirme pouvoir y caser 200 personnes, il n’y a pas foule non plus… Un rappel ou deux (voire trois) plus tard, les Boîtes effervescentes laissent place à Pénélope, un groupe tout droit venu de Marseille. Moi qui croyais que Pénélope était une fille…une citation de Kurt Cobain me revient à l’esprit pendant que des Pénélope bourrés de testostérone s’installent : « Les femmes sont le seul avenir du rock’n’roll.. ». Aurait-il menti ??
Les cinq acolytes marseillais commencent leur prestation devant un public clairsemé et sceptique. Heureusement que le chanteur, un grand dadet en slim et converse flambant neuves, tente d’animer les mélomanes quelque peu mous du genou ! Pari à moitié réussi, en tout cas, moi, ils m’ont convaincue…
Mais bon, il est 00h00 et mon carrosse va bientôt se transformer en citrouille…Ah merde, j’ai paumé ma converse !! Si, toi, qui n’as pas de cheval blanc mais une guitare, tu retrouves ma converse, tu es prié de me la rapporter, héhé !!
Sur ce, bonne nuit, les gamins….mais chut !!! Y’a Bambi qui dort !!

Makizara
 
 The Rusty Bells + Warm Toy Machine + The Tanks @ Pavillon Sauvage le 22.03.2008


 
 
Hey les choux, ici Courtney pour seconder Makizara qui n'a pu être présente hier soir.


Jérémy nous avait prévenu : "Ca va swinguer !"
En effet, ça a swingué. Enfin, je ne parle pas du premier groupe,
The Tanks, qui a embarqué le Pavillon dès le début dans un rock quelque peu inquiétant. Je regarde autour de moi, pas énormément d'ambiance dans la salle (peut-être est-ce la "malédiction-du-premier-groupe-de-la-soirée" ?), pas grand monde non plus. Heureusement, ils ont fini leur set juste avant que la voix du chanteur ne nous tape sur les nerfs.

Un petit détour par le bar, bières à un euro en plus de la gratuité du concert, sympa pour des adolescentes fauchées comme nous On sort dehors, et la crème de la scène toulousaine pointe le bout de son nez. On a vu défiler les
Jauhn Lemon presque au complet, ainsi que les Red Lips et les Effervescing Paintbox. La suite de la soirée s'annonce bien !

En effet, en buvant nos bières quelques minutes après, on entend les premières notes de
Warm Toy Machine. Ouuuh, mais ça m'a l'air très bon tout ça ! Croco et moi, ainsi que Sarra, Juliette et Marie, on essaye de se faufiler au premier rang. Ce groupe, dis donc, ça envoie ! Y'a de la bonne guitare, une batterie disco comme on les aime, et (le must du must) une chanson qui parle... de PÂTES ! ("Come and taste my cannelloni!") Le chanteur venait juste de s'éclipser pour revêtir un casque de livreur de pâtes, justement (que j'ai piqué par la suite) Croco et moi on échange un regard complice, les mots italiens anglicisés, on adore.
(Dis donc, toi qui nous lit, entraine-toi à prononcer tout ça si tu veux être un(e) rockeur(se) complet(e) !) Bref, un groupe qui gère la fougère, comme on dit chez nous ! et bien sûr, rock sexy au possible.

Et puis là, arrive le clou de la soirée, le meilleur pour la fin, les
RUSTY BELLS ! Un groupe de garage-blues comme on les aime...
Les pogos sont limites épouvantables. En fait on adore ça ! (on est peut-être un peu maso aussi) Ils commencent leur set par un "Chain Reaction" énervé et enchaînent avec leurs chansons incontournables, "Hey Jim" ou encore "Another Way", dont tout le monde connait/chante les paroles. On tient le micro à
Jérémy à deux doigts de tomber, le pauvre chou ! Tout le monde est déchaîné, Léo mène les tambourinistes improvisés et tente un slam, bref, c'est génial. Quand c'est fini, on veut pas le croire... C'est peut-être ça, l'effet Rusty Bells !
Retour à 0h30, pas d'after pour nous mais on repart avec le sourire !

Courtney


The Red Lips + Meltintone + The Rodeo Darlings au Cri qui fouette ….euh…au Cri de la mouette le 8/03/2008
 
Objectif : Couler la péniche !!! 
Enfin c’est que l’affiche collée sur la porte de la péniche annonce….Les Red Lips sont les premiers à tenter le naufrage et même si les débuts sont un peu difficiles, la péniche commence à tanguer sérieusement quand vient le tour de « Robots ». 

Les Meltintone et les Rodeo s’invitent sur scène pour notre plus grand plaisir. A la (presque) fin du set, le public réclame un rappel (Lola, Lola, Lola !!), et les lèvres rouges s’exécutent. Mmm… « C’était vraiment pas prévu ! » ironise une voix juste derrière moi.
Puis vient le tour des génialissimes Meltintone qui commencent leur show avec une énergie hors du commun et le pire c’est que l’assistance arrive encore à suivre ! Et oui, pas de pitié pour cette pauvre péniche ! Slams et pogos à gogo, c’est une véritable orgie. Les Meltin’ n’hésitent pas à rejoindre le public dans son délire. Après « A Fiver For a Soul » ils essayent de calmer le jeu avec leur magnifique ballade « As a Wiseman » mais bon faut dire que cette chanson n’est pas assez soporifique pour calmer les ardeurs des kids. Une fin en apothéose comme il se doit et un peu de pub pour leur EP plus tard et c’est le tour des Rodeo Darlings d’achever le bateau. Johan monte sur l’ampli, chante avec le public. 

Tous le monde monte sur la petite scène du Cri en criant les paroles….une petite pensée pour le pauvre Clément caché derrière tous ces gens. Mais pour la dernière chanson, l’erreur est réparée avec un déménagement express de la batterie en plein milieu de la salle. C’est de la folie furieuse !!!
Tout le monde est complètement déhydraté et lessivé mais c’est pas grave ! Les musiciens vont « shaper » (hein ! Adrien ! Perso, j’avais jamais entendu ce mot de ma vie…on en apprend tous les jours et pour ceux qui ne savent pas ce que ça veut dire …ben désolé de cassé le mythe rock’n’roll mais ça veut dire « manger »). L’after au SDS (oui, on dit SDS quand on est branché !!) où on se marre bien avec des gens gentiment allumés qui dansent en tournant du doigt. Il faut le voir pour le croire !
Sur ce, il est temps de se débarrasser des vieux collants et de rentrer chez nous en inaugurant l’EP des Meltintone au fond dans la voiture !
Tchu, les mômes !

Makizara
Photos: Courtney


The Effervescing Paintbox + Les Shades au Cri de la mouette le 23/02/2008
 
Tout se passe au Cri de la mouette, notre « Batofar » toulousain, mais il faut la trouver cette putain de péniche ! A peine arrivés qu’une foule de slims et blousons en cuir nous encercle de toute part. On patiente sur le quai le temps pour les Shades de se refaire une petite beauté alcoolisée dans leur van aux vitres tintées. L’unique porte s’ouvre enfin et on entre dans une salle assez étroite mais tout de même sympathique. 

Les Effervescing attendent que le bateau se remplisse accoudés au bar. Le DJ, habitué à la péniche en mode boîte de nuit, fait hurler sa musique potache en se demandant pourquoi les gens ne dansent pas. « Parce que on vient pour le concert, ducon ! ».
Le sol n’est pas bien fixé, peut-être pour faire couler la péniche plus vite…. « Ohhhh oui, Alex ….tu seras mon Jack et je serai ta Rose…et on refera un remake de Titanic, ça sera génial ! » xD

Trêve de plaisanterie, les Effervescing entrent en piste sous l’œil bienveillant de la famille de Nico venue au grand complet. Ils dédicacent son dernier concert à leur bassiste, Mehdi, car celui-ci s’en va ….

 « Ohhhhhhh » fait le public à l’annonce de cette triste nouvelle. Les Effervescing commencent donc leur set composé de nouvelles compos (d’ailleurs, scoop, une nouvelle maquette sort d’ici 15 jours), de chansons de leur 1er EP « What colour is the sound ? » et même une reprise des Monkees ! Richard décidasse « Letter » à toutes les filles présentent dans la salle (franchement, mec, t’aurais juste pu dire « pour toi, Camille ! » ça m’aurais suffit)….mais au moment de la fin de leur prestation, au moment où ils hésitaient à faire encore une chanson, ce con de DJ remet son bruit à fond (car oui, il s’agit de bruit !). Les Effervescing n’ont même pas fait « Nut Gone » à mon grand regret.
 
C’est au tour des Shades de montrer s’ils ont des « corrones » et de défendre les couleurs de la capitale. Mais pour cela il faut installer leur matos….leur tonne de matos… (Même Johan Darlings s’approche pour admirer la marchandise)….

Une fois l’opération faite, ils courent enfiler leurs incontournables slims blancs. Et c’est parti pour le show et c’est parti il fait super chaud sous les projeteurs, n’empêche. Mais les Parisiens ne craignent plus la chaleur, c’est bien connu. Alors, c’est dans leurs perfectos (pas trop grand) qu’ils espèrent conquérir le public toulousain. Mais avant de commencer, une petite citation de Léonard De Vinci s’impose (pour faire vanne qu’ils n’ont pas le QI d’une mouette) et c’est parti ! 

Les petits derniers du label Tricatel, ne sont pas au top de leur forme ce soir (ou alors ils sont vraiment mauvais tout le temps). Une chose est sûre : il y a bien une différence flagrante entre des groupes de Lycéens et des groupes de Faciens (plus de kilomètres au compteurs, sans doute). Les Shades terminent leur prestation par un larsens qui rendrait jaloux Jimmy The Masque.

 
Dehors, la température du mois de février nous ramène à la réalité ! Sur le quai, les Effervescing papotent avec leurs amis musiciens venus les soutenir. Dans le flot de paroles animées qui s’agitent autour de nous, on intercepte la rumeur d’une after au Saint des Seins…et pauvres cruches que nous sommes, nous décidons de faire une filature (ratée) de Camille des Red Lips et Floran des Meltintone…tant pis, on trouvera bien par nous même avec le sens de l’orientation super aiguisé de Marion. xD Sandy s’improvise co-pilote, tandis que moi, je chante à tue tête du Babyshambles (et non je n’ai pas touché une goutte d’alcool, si si, je vous jure !). Arrivée au SDS, un panneau à l’entrée annonce de présenter ses papiers d’identité : « Merde, j’ai oubliée ma carte ! ».
Ben, l’after, nous on l’a faites dans notre lit et toc !

Makizara


Le théâtre du pont neuf le 19/02/2008
(fadas!!!!)

Ce qui me dérange le plus dans ce titre, c’est le mot « théâtre ». Concert + chaises (ou bancs, en l’occurrence), ça a jamais fait bon ménage. A part si tu vas voir du classique, c’est plus pratique si tu t’endors. Or, là, on risque pas de s’endormir.
Les Superets ouvrent les hostilités avec un «on commence sans préliminaire, on fait direct l’amour ». Ils nous préviennent quand même : « En théorie, ça fait 5 ans que le groupe existe. En pratique, on a répété hier ! ». Peu importe, c’est parti pour 4 chansonnettes en manque de répèt’s. 
S’ensuit les Akrylic, un groupe plus qu’écrasé par ses influences à la Metallica et compagnie. Ils ont au moins le mérite de tisser les notes mais leur kiff, ils le gardent pour eux.
Vient ensuite, un autre groupe de lycéens, les Bears in Black et là, on sent qu’il y a eu quelque répèt’s de plus. Le public, ou devrais-je dire, leurs amis, sont aux anges. A côté de moi, Camille et GG des Red Lips discutent. Camille semble satisfait de leur nouveau myspace : « Il est plus propre, ça fait de suite plus pro ». Allez donc vérifier par vous-même, petits chenapans !!!
Bref, 10 minutes de pause sont accordées « comme au théâtre », le temps pour les Meltintone de poser bagages. Et là, sur le parking, c’est le défilé de la crème des crèmes de la scène rock toulousaine : 2 Rusty Bells, 3 Effervescing Paintbox, 2 Red Lips et 1 Rodeo Darlings…mmm....j’ai bien fais de venir, ce soir!!!
Mais c’est déjà l’heure de la reprise. Les Meltintone commencent tout feu, tout flamme. Et oui, ma pauvre Lucette, c’est un autre niveau tout de même ! Mais quelle prestation ! On sent qu’il y a des kilomètres au compteur. Et un final en beauté avec tout le public sur scène ! Si c’est pas fort ça !
Comment veux-tu passer après ça ? Les Jauhn Lemon, pauvres petits choux ! Léo décide de compenser leur juvénilité par une énergie hors du commun. Il saute, il monte sur la batterie, il danse dans tout les sens… GG, leur « guitariste improvisé » s’en sort pas trop mal. Puis, c’est la fin. Johan demande un rappel. Rappel accordé…mais à conditions que celui-ci monte sur scène. Résultat : une chanson improvisée, mi-casserole, mi-yaourt. La laitière serait ravie !
Sur ce, Léo remercie le théâtre du pont neuf d’avoir accepté des énergumènes comme eux mais aussi le public : « ça c’est pour que vous reveniez nous voir » !
Dehors, les Meltintone remballent leur matos dans une voiture où ouiiiii Marion les rétros sont automatiques !!!! La voisine fait des siennes et menace d’appeler les flics.
« Venez donc prendre un verre avec nous ! ».
C’est la fin mais Camille est contente :)

Makizara

8 groupes, dans une maison, 2 salles, une acoustique, l'autre électrique...


Autant dire que j'ai du pain sur la planche pour vous raconter tout ça ! Et la flemme est de la partie...je me demande comment Busty arrive à chroniquer tous les concerts qu'elle fait ? Faut dire, qu'elle est rémunérée, elle. Et moi, pas ! Tout ça pour dire : envoyer vos dons ici même. J'accepter liquide, chèques et carte bleue...

Trêve de plaisanterie, je m'y colle. Bon alors....par où commencer ? Bon déjà, je m'excuse au prés des
[Caméra], mais je n'ai pas assisté à leur prestation pour cause....beh...je n'étais pas encore arrivée (rapport à ma nouvelle devise : "Il faut toujours arriver en retard, c'est plus rock'n'roll "!). J'arrive donc en plein milieu du set des Jocks
, en acoustique, pas mal, pas mal. Surtout la reprise de « Don't look back into the sun » des Libertines.

Ensuite, vient le tour des
Meltintone
en électrique, donc forcément plus rock ! Je connaissais juste de nom mais les voir en vraie m'a complètement converti à leur punk-rock-garage-de-la-mort-qui-tue !

Entre temps, on croise Alex...mais bizarrement...les
Harry Rags ne sont plus au programme. Pourquoi ? Mystère. Mais que fais-tu là, petit Alex avec une guitare entre les mains ? Parce qu'en plus d'être guitariste des Harry Rags, l'unique homme multitâche de la planète est également chanteur guitariste des Effervescing Paintbox et s'amuse à l'occasion au xylophone tout en étant le petit frère de la célèbre animatrice radio Emilie des filles du mouv. Bref, il sait tout faire !!! Les Effervescing Paintbox, donc. Ça c'est du métal du vrai !! Et ça se ressent même dans le look de ses membres. La foule est en délire, les pogos grondent dans la minuscule salle....acoustique. (Ironie, ironie, quand tu nous tiens !!!). Non, les Effervescing, c'est plus le genre de truc à écouter avant de sombrer dans les bras de Morphée. Mais, ça a son charme........Alex, par exemple ! xD

On émerge doucement de ce doux rêve semé de plaisanteries pour se diriger une nouvelle fois vers la salle électrique où nous attendent, de pieds ferme, les
Existentialists (
ouf ! J'y suis arrivé !). Bon, beh, là, no comment ! Non parce que quand je comment, je m'enfonce ! Je peux juste vous dire que Jimmy the Masque n'avait pas ses célèbres lunettes de soleil mais toujours son petit pantalon trop court (roh, mauvaise langue ! Faut que j'arrête ! Ok, ça sera ma résolution n° 239 pour 2008 !).

Bref, les
Rusty Bells
maintenant ! Pour une fois, qu'il y a une fille ! Girl Power !!!! Leur show était parfait mise à part le vieux fou et sa danse épileptique. Sinon, Jérémy tu joues bien fort mon ami, c'est pas bon pour les oreilles tout ça !!! Mais si !!! C'est ça le rock !!

Puis c'est au tour des
Red Lips de faire craquer le plancher du Pavillon Sauvage. Encore un groupe qui « gère la fougère », comme on dit chez moi ! Mais bon, comme il faut toujours un petit bémol, le vieux miteux s'incruste au micro pour nous déballer sa pseudo-poésie d'une profondeur paradoxale aux litres de bières qu'il a dû s'enfiler au cours de la soirée. Dégage crasseux !
Et laisse la place aux très attendus
Rodeo Darlings ! Alors, autant dire que là, c'est la folie furieuse ! Les pogos ne sont plus une simple image mais sont bel et bien réels ! Une vraie bombe à retardement ce groupe !

Mais bon, c'est la fin. Je rentre donc chez moi avec un acouphène de ouf ! A la prochaine les amis!!!

Makizara


The Existentialists + The Rodeo Darlings au Fairfield Café le 22/12/2007

 
 
Arrivée vers 21H30 devant un bar à l'aspect miteux en compagnie de Claire et Sandy, Adrien des Existencialists nous salue et nous fait rentrer en VIP (enfin, VIP....façon de parler : disons qu'on à payer 3 euros au lieu de 5 !).

On va s'asseoir à une table le temps que Julien arrive. Et là, j'apprends que le monsieur aux lunettes de soleil (en pleine nuit !) est, non seulement le chanteur/guitariste des
Existentialists mais il fabrique également des masques de son visage tout le temps, partout, et avec les lunettes, s'il vous plait ??!!! Pourquoi ? Va savoir !
Julien nous bipe, on sort à sa rencontre. Dehors, Johan des
Rodeo gratte sa guitare. Après avoir faillit se faire écraser par un train et retrouvé Julien, on entre une nouvelle fois dans le bar et là....coup de théâtre : le gars qui gère les entrées demande à Claire qui on est venu applaudir ! Euh....les Rodeo et (rooo plus moyen de se souvenir du nom de l'autre groupe. The Experiantists ? Non, Esperimentalists ? Non plus !) et....euh....Adrien ! :S On retourne à notre table en se demandant pourquoi The Existentialists ? Puis vint le moment où ceux-ci commencent leur show et là on comprend pourquoi The Existentialists ! Parce que quant on les voit, on a envie de leur dire : « Pourquoi ?? ». Le chanteur (alias The Masque) gigote en bouffant le micro tout en postillonant dessus, un vrai spectacle ! Sinon, notre ami Adrien ne s'en sort pas trop mal mais le bassiste, ne serait-ce pas le gars de l'entrée ? Mais, si ! Merde, la gaffe ! Tant pis, un peu plus ou un peu moins, on n'est plus à ça près. A la fin du set interminable et avec un putain de larsen qui te cisaille les tympans de Monsieur The Masque et ses acolytes, place au rock ! Au vrai ! Celui, qui pue la bière et les blousons en cuir ! The Rodeo Darlings, c'est quelque chose en live. Johan et Clément sont particulièrement doués dans l'improvisation et le public en redemande !!! Mais bon, toutes les bonnes choses ont une fin !
On sort de se bar enfumé pour papoter avec Adrien et Johan et on se donne rendez-vous le 5 Janvier au Festival-Toulousain-à-ne-pas-rater-sous-aucun-prétexte-aucun !
Aller, bonne nuit les petits et à la prochaine !!!

Makizara

The Harry Rags + SSM au saint des seins

  
20H00 : heure d'annonce des hostilités.....on arrive, y'a pas un chat dans les environs ! Juste quelques clampins, Brutus, le gros chien et les Rags en train de faire leur balance. On se calle sur un banc en attendant que le schmilblick daigne commencer.
« On aurait dû arriver en retard, c'est plus rock'n'roll ! ».
Johan, des Rodeo Darling, fait son apparition, l'air un peu paumé de celui qui ne s'est pas très bien où il habite. Le peuple afflue au compte goutte. Mais qui c'est que je vois là-bas ? Oh voilà UN Dodoz, oh ! Et puis DEUX Dodoz et même TROIS Dodoz ! Mais c'est noël avant l'heure ou quoi ?? Petit à petit, le bar ce rempli et je croise même un sosie de Pete Doherty mais en pleine forme, lui !
Les Harry Rags commencent leur show vers 10h. Enfin, c'est ce qu'annonce la grosse pendule qui a comme particularité d'avoir le chiffre 69 à la place du 5. Bref, revenons en à nos moutons, et plus particulièrement à notre mouton, le bien dénommé sympathique Bastien ! Il saute, il Bééééééééé, il hurle. Une vraie Esméralda avec son petit tambourin, trop chou xD ! Alex, le nouveau plus si nouveau, a pris de l'assurance à presque en piquer la vedette à Bastoch. Ce Alex, il assure ! Guitare, chœur, clavier....cet homme est multitâches !!!!! Enfin on l'a trouvé !!!!! L'HOMME QUI SAIT FAIRE PLUSIEURS CHOSES EN MÊME TEMPS !!! Quant à Gabriel, Brice et Guitoune....aussi compétents qu'à l'accoutumée.
Fin du set : Tchao, on plie baguage !
Puis après avoir jeter un relou qui me collait : « Salut Mademoiselle, je peux m'asseoir à côté de toi ? ».(Moi, je dis TROP BON TROP CON !!!!), SSM entame leur baratin. Des américains, pas mal, mais c'est pas l'amour fou.
Fin de la soirée : retour en voiture à travers la ville rose illuminée et je me dis que malgré tout, Toulouse est bel et bien rock'n'roll !!!
 

Makizara




Quelle soirée...
Pour mon dépucelage du Cri de la mouette, c'était plutôt réussi, je l'avoue.
Les Red Lips, qui passaient en premier, ont commencé à chauffer la péniche malgré l'absence d'ambiance. (Enfin je dis ça, on était tous là à danser comme des demeurés !)
On a tous commencé à halluciner lors de l'entrée en scène des Meltintone... Impressionnant ! En plus de la qualité de leurs chansons, (oui parce que, si tu danses pas comme un robot en te déhanchant ridiculement sur du Meltintone, c'est que t'es pas un humain normalement constitué) les pogos et les slams n'en finissent plus ! (J'y ai même eu droit) Tout le monde est sur scène, chante avec Floran et on transpire tous comme des boeufs. De la pure folie.
Et ce n'est pas fini !
Les Rodeo Darlings mettent carrément le feu à la soirée. Bon on va pas se répetter, featuring géant, transport de la batterie au milieu du bateau, que du bon...
Le genre de concert d'où tu repars complètement lessivé mais heureux !
Bises les choux.
Courtney



 
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