Born-in-Toulouse
  Session 2008-2009
 
Paganella + The Shaking Heads + The Oz le 8/04/2009 au Saint des Seins pour LES MERCREDI ROCK
 
A l’occasion des Mercredi Rock, la dream team de Born in Toulouse se rend place St Pierre pour assister en direct au concert réunissant Paganella, The Shaking Heads et The Oz.
Comme le concert est retransmit en direct sur internet, il n’y aura pas le traditionnel quart d’heure toulousain. 20h30 tapante, les hostilités démarrent avec Paganella, un duo mixte de power pop à la française. Un guitariste avec un faux air du fameux Morpheus de Matrix, une chanteuse minaudante avec une jupe à ras la boite de nuit et une boite à rythme lassante. On est bien loin des Kills et de leur rock transpirant la devise « Sex, drugs and rock’n’roll ». Si une chose est à éviter dans le rock, c’est de choisir la langue de Molière quand on ne la maîtrise pas. Eux, n’ont pas su éviter ce piège (« A minuit, les bons vivants se transformeront tous en morts vivants »). Maiiiiiiiis bien sûr !!
Next !
 
C’est ensuite le tour des Shaking Heads. Le SDS s’est visiblement bien rempli. Le groupe local à 35 minutes top chrono pour relever le niveau et faire grimper l’ambiance. Les têtes secouées démarrent sur les chapeaux de roue pour le plus grand bonheur de l’assistance. Les Shaking ont la pêche et ça se voit ! Sam escalade le comptoir, Julien et Florian effectuent des petits sauts tout en faisant les chœurs, Xavier martyrise ses fûts. Et oui, on ne change pas les bonnes vieilles habitudes. Après avoir foutu littéralement le feu au SDS, les Shaking Heads tirent leur révérence et laissent place à The Oz.
 
« Ils sont Russes » nous informe Ju’. Russes ??! « Spaciva » s’écrit le chanteur crêté à la fin de la première chanson. « Ah oui, en effet, ils sont bien Russes ! ». Comment décrire The Oz ? Euh…mmm…des punks à chiens sans chiens. Avec les pantalons à carreaux et les épingles à nourrice de circonstance. Un guitariste introvertie, un batteur déchaîner, un bassiste qui maîtrise le slap (et ça, croyez moi, c’est pas rien !), un clavier/ trombone surdoué et un chanteur possédé. Voilà le topo. Et en plus ils reprennent du John Lennon version punk rock festif. Que demander de plus ? Ah la la, ça me rappelle ma jeunesse. Quand j’avais 14 ans et que j’allais dans les festivals étudiants, sous des chapiteaux, à danser avec des punks à chiens bien imbibés au son de groupes très très alternatifs ! Souvenirs, souvenirs !
Ah c’est sûr, ceux qui ont l’habitude d’écouter du rock propret à la Kooks ont été déstabilisés par la prestation des Oz. « Moi, j’ai pas trop aimer » nous confira un garçon « à la mode ». Ah ça, c’est sûr quand on écoute Julien Doré…Bref !
 
En tout cas, super soirée, super concert malgré l’heure pas du tout tardive. Juste j’aimerai dire aux gens des Mercredi Rock que c’est une putain de good idea et est-ce que c’est possible de revoir les émissions ? Pleeeeeease !
 
Tchu, les mômes !
 
Makizara

Citron in Fire + I love my Neighbours + The Shaking Heads
Au Cri de la Mouette le 7/03/2009
 
21h30 : Pas un chat place Héraclès. On discute le temps que le peuple se ramène. Mr.Jack pointe le bout de son chapeau en compagnie de son acolyte. Ju’ arrive à son tour, suivit de près par Nathan. Le bassiste frisé des Red Lips annonce fièrement qu’il jouera pour la Skin Party le 9 Mai avec les Pink Elephants et les Dancers in Red. Entre temps, il sort une cannette de bière de sous son manteau un peu à la manière d’une Mary Poppins sortant un porte manteau de son sac à main. Plus rien ne nous étonne venant de ça part. 
Le « quart d’heure toulousain » est maintenant passé depuis 30 bonnes minutes lorsque l’unique porte de la péniche s’ouvre enfin. Au guichet, les Shaking Heads nous accueillent avec le sourire comme à leur habitude. En bas, les aficionados de rock’n’roll sont venus en masse pour assister à un concert qu’on sent…mmm…exceptionnel ! Faut dire qu’on est Samedi soir, alors forcement ça aide ! 
Les Citron in Fire ouvrent les hostilités sous l’œil bienveillant d’un Bob L’éponge gonflé à l’hélium. Les perpignanais récemment adoptés par la ville rose ont une pèche d’enfer, le premier rang étant essentiellement composé de leurs amis (fans) arborant fièrement T-shirt et casquettes avec chacun une lettre pour former le mot : C.I.T.R.O.N. Néanmoins, malgré les chorégraphies endiablées de leur bassiste et l’intervention d’un certain Samy au micro, il y quelques moments de flottements pendant le show. Un peu comme s’ils se disaient chacun dans leur fort intérieur : « Putain, j’ai oublié d’éteindre le gaz ! » tout en continuant de jouer. 
Les I love my Neighbours, eux, n’ont absolument pas ce genre de problème. En effet, ce trio parisien a une présence scénique incomparable. Les grimaces et les effets capillaires à la manière de « l’Oréal parce que je le vaut mal » du chanteur y étant pour beaucoup. Ce dernier plutôt bavard, fait sourire le public avec des ptites blagounettes, histoire de conquérir les cœurs les plus récalcitrants. Niveau zique, ils assurent les parigots ! On imagine assez bien les Neighbours en dignes rejetons de Muse et autres Hoosiers. Le chant est savamment maîtrisé. La rage rock’n’rollien présente à souhait. Bref, une belle découverte. Vers la fin du set, Jérémy, le chanteur, explique : « bon on arrive vers la fin et comme on s’entraîne à être des rock stars, ce qu’on va faire c’est qu’on va monter les escaliers juste derrière et c’est à ce moment là que vous en demandez encore et là on reviendra pour le rappel, Ok ? ». Le public s’exécute de bon cœur. Une reprise des Kill The Young plus tard, ceux qui aiment leurs voisins laissent la place aux Shaking Heads. 
Bien que le quatuor toulousain joue à domicile, il ne sera pas facile de passer juste après les I love my Neighbours. Cependant nos têtes secouées locales n’ont visiblement aucune difficulté à relever le niveau. En l’espace d’une quinzaine de chansons, ils enflamment le Cri de la Mouette sans aucune concession. La péniche tangue. Les slams se multiplient. Le public s’invite sur scène. Bref, c’est une joyeuse anarchie ! « Don’t Surrender » sera dédiée à Bob l’éponge plus si carré que ça puisque malencontreusement décédé dans un tragique accident de baguette. Et oui, qu’on se le dise, Xavier, batteur des Shaking Heads, est un spong killer. RIP, Bob ! De nouvelles chansons font leur apparition dans une setlist déjà bien garnit : « Blacklash » et « Nothing to say » (mais si, c’est celle qui fait « nananana » !). Après leurs traditionnelles reprises des Hives et des Arctic Monkeys, les Shaking Heads plient bagages, Bob a définitivement rendu l’âme et moi je retourne chez les Ténardiers mais cette fois ci, je me suis faite grillée.
 
Tchu, les mômes !
 
Cosette-Makizara 

The Pumplies - Cristal Palace - Wild Women and the Savages - Bogart & The Addictives @ CDM
24.01.09
Contrairement à Makizara, pour cette très attendue soirée du 24 janvier 2009 j'ai opté pour le changement ainsi que la découverte en live de plusieurs groupes dont les très attendues Pumplies, et, je crois qu'on peut dire que je n'ai pas été déçue de mon choix...

Après un petit saut rapide vers 20h au Pavillon Sauvage (oui car rappellez-vous, les concerts du Cri ne commencent qu'à 22h) histoire de saluer les rock stars toulousaines en train de siroter leur bière, me voilà partie en direction du Cri accompagnée des Moulinou'x.

Comme prévu, vers 22h30, ce sont les Pumplies qui ouvrent le bal. Le public est au rendez-vous pour acclamer ces jeunes filles bourrées de talent (et qui, notons-le effectuent là leur second véritable concert). Des chansons accrocheuses soigneusement travaillées ravissent la foule en délire, mais aussi les Cristal Palace, deuxième groupe de la soirée, comme a pu nous dire un des guitaristes après le concert : "Les Pumplies, c'est propre, c'est carré, on se croirait en train d'écouter un CD!"
On notera la présence au premier rang de Julia, la manageuse en titre des Pumplies, plus motivée que jamais pour soutenir sa petite soeur Andy King, au chant et à la basse, ainsi que ses 3 acolytes Cindy, Lily (guitare, claviers) et Louise (batterie).


Bilan positif donc, et pour le second groupe Cristal Palace, on n'est pas au bout de nos surprises ! Fraîchement arrivés de Rouen, ces 5 énergumènes (qui ont par ailleurs joué en première partie d'Adam Green) libèrent leur rock puissant et énergique, à l'image de la chanteuse débordant de charme et de... niaque. (Dixit Jules!)



Malheureusement pour le 3ème groupe en live, Wild Women and The Savages, ma présence à la caisse du CDM rend impossible une critique constructive, vu le peu de bribes musicales parvenues à mes oreilles.

Parce qu'il était bien entendu inconcevable de rester à la caisse pendant le passage des Bogart and The Addictives, nous étions tous déjà en bas dans la salle dès la fin des Wild Women afin de ne manquer aucune miette de ce groupe excellent.






Bogart and The Addictives, probablement un des seuls groupes toulousains qui arrive à faire sautiller ardemment tout son public pendant la durée complète de sa set list, ou le faire basculer dans un état de semi-transe à coup de "Woman in Uniform", "Monsoon Lovers" ou encore "Superheroes Bogart"... Autant de tubes qui nous font nous déhancher encore et encore ! Et tout ça en nous aspergeant de sueur. Vous l'aurez compris, le passage des quatre Bogart fut rock'n'roll. (On notera la présence d'une nouvelle jeune femme toute fraîche aux claviers pour remplacer Sylvain Silver).
Et à la fin, on sort de la salle ébahis, et on se dit, comme toujours, vivement la prochaine !
Parce que oui, à Toulouse on fait du rock, mais pas que. On sait sautiller aussi.

Courtney (chronique et photos)


 

Festival Rock At Home 2009
 
La phrase du soir : « C’est pas du rock fort » (Alex)
 
Ce 24 Janvier 2009 a, pour le coup, été un jour difficile. Aussi bien au niveau climatique (alerte rouge, tout de même !) qu’au niveau du choix du concert (il y avait, en effet, 2 autres concerts ce soir là, un au Cri de la Mouette (d’ailleurs chroniqué par Courtney), et un 2ème au SDS). Mais c’est sur celui du Pavillon Sauvage, que mon choix s’est porté. Rock At Home, étant LE festival a ne surtout pas manqué. Celui, où tout à commencé…
 
C’était le 5 Janvier 2008, dans l’ancien Pavillon Sauvage aujourd’hui réduit en petit tas de sable. C’est là que l’idée Born in Toulouse a germé dans mon esprit. Un an et des brouettes plus tard, me voilà devant le portail rouillé du 26 rue Dargnaux. Il est 18h30 et il n’y a pas un chat à l’horizon. Juliette et Sarra sont déjà là mais le concert n’a pas encore commencé. Et merde ! Décidément, ma nième tentative pour arriver à la bourre a encore foirée. Pff !!
 
L’ambiance laisse à désirer et je me surprends à penser que, peut-être, les lettres de noblesse du festival se sont envolées avec la tempête. A l’intérieur du-dit Pavillon, la déco a été refaite…. mais pas par Valérie Damidot : murs d’un rouge sanglant et affiches collées à la va-vite. Il est 19h et seulement quelques Warm Toy Machine et autres Rusty Bells sont présents. On apprend que les Waterllillies ne seront pas de la partie ce soir, les pauvres sont restés coincés à Nîmes. Le temps passe, les anges aussi. Courtney et les sœurs Moulinou’x font une brève apparition avant d’aller secouer la péniche. Et les Warm Toy Machine entament les hostilités devant un public clairsemé. Mais devant la petitesse de la cave, on y verra que du feu. Et finalement, les Warm Toy ont bien su gérer la situation. C’est sous le regard d’un Che en robe blanche que les frangins Bedani et leur pote batteur, exécutent un set d’une efficacité qu’on ne leur soupçonnait pas. Belle surprise, donc !
 
Les Pink Elephants sont les suivants sur la liste. Ils nous avaient bluffés à leur précédent concert au Samba Résille mais vont-ils réitérer leur performance ? Et bien, oui ! Même si c’était moins flagrant que la dernière fois. Les Eléphants Roses font bel et bien partis de la famille. Et on pourra, désormais, compter sur eux pour enchanter nos cages à miel.
 
Les DandyLions, 3ème groupe de la soirée, viennent déverser leur pop-folk gentillet devant une cave remplie à ras bord. Le ukulélé, le xylophone et les chœurs, tout ce qui fait le charme du groupe de Clémentine, tout est présent. Cependant, il est vrai, leur musique ne fait pas l’unanimité. (Et non, je ne citerai personne…^^)
 
Arrivent ensuite les fameux Meltintone ! Jusqu’au dernier moment, leur présence sur scène était incertaine. En effet, Vincent, le guitariste était coincé à Paris. Plus d’avion pour cause de tempête. On a eu peur. Mais ouf, la Meltin’touch fera encore son effet ce soir. Et c’est seulement après les premiers accords que l’ambiance monte de plusieurs crans. Les Meltintone, rois des caves, des théâtres, des salles de concerts et même des péniches ! Ils pourraient jouer d’importe où qu’il y aurait une putain d’ambiance. Leurs costumes de scène et leurs légendaires déhanchés font s’agiter un public au rendez-vous (il était temps).
 
Place ensuite aux Rodeo Darlings. Les frères Darlings même s’ils ne parviennent pas à battre leur propre record (déjà très élevé) ne faiblissent pas pour autant. L’assistance se balance à l’écoute de leur blues efficace. Et pour finir leur prestation en apothéose, le téméraire Johan n’hésite pas à slamer avec sa guitare à quelques millimètres du plafond.
En 2 temps, 3 mouvements plus tard, les Rusty Bells foulent la minuscule scène du Pavillon Sauvage. Ils entament directement avec leur tube « Chain Reaction » et enchaînent leurs morceaux sous les applaudissements francs (mais pas extrêmement massifs) du public fatigué. Ils finissent tout de même leur set avec leur traditionnel larsen, histoire de nous réveiller pour l’arrivée des Red Lips.
 
Derniers à passer, les Red Lips n’ont pourtant pas excellés. Et pourtant, ils avaient une set list en béton armé, des tubes d’une efficacité redoutable (« Lola », « Please Help », « Robots ») mais non, la magie n’opère pas. Ce qui a pour effet d’agacer (encore davantage) un  Charly ayant sombré du côté obscur de la force. Celui-ci envoyant un majeur bien tendu à l’adresse d’un ingé son ayant une mentalité de maternelle : « Nananère, je monterai pas ton micro. Nathan il chantera plus fort que toi, nananère ! ». Pour le leader perfectionniste des lèvres rouge s’en est trop et c’est les traits du visage tendus qu’il poursuivra cependant le show. Camille et Nathan essayant de temps à autres de détendre l’atmosphère en communicant avec le public. Mais non, rien à faire, l’ambiance est irritable. Tout ceci est tellement invraisemblable que je me demande si cette scène, je ne l’ai pas inventée de toute pièce?!
 
Bref, c’est exténuée après avoir esquivé toute la soirée les flashs paparazzitiques de Mr.Jack que je rentre rejoindre Morphée en me disant que le Rock n’est pas mort puisqu’il vit à Toulouse !
 
Tchu, les mômes !
 
Makizara

 

Citron in Fire + Akrylic + Plug in + The Pink Elephants @ Samba Résille le 12/12/2008
 
C’est dans un nouveau décor que la scène toulousaine a décidé de s’implanter ce soir. Le Samba Résille, petite salle fort sympathique à la déco rudimentaire, accueille le concert en question organisé par l’association de Christophe : At-Rock. D’ailleurs tout porte l’emblème de l’assos jusqu’au tampon à l’entrée. Quant au programme ce soir, il promet d’être appétissant.
 
Les Citron in Fire, jeune groupe perpignanais récemment ancré à Toulouse, ouvrent le bal tout feu, tout flamme. Le quatuor mélange savamment chansons en anglais et en français. Il n’y a pas foule au Samba mais l’ambiance est quand même au rendez-vous. Le climat monte d’un cran lorsque arrive « Hit on A » le titre qui semblerait être leur tube. Sur scène, les Citron c’est quelque chose ! On sent quand même une certaine expérience (surtout dans les chorégraphies robotiques de Baptiste à la basse). Bref, après avoir suffisamment mis le feu au public, les Citron in Fire laissent place aux Akrylic.
 
Les Akrylic, rebaptisés « Les Irlandais » par la despotique Marion, entament leur set par des petits désagrément d’ordre technique. « C’est toujours la basse » lance Lucas, le chanteur, d’un air taquin. C’est bon ? Ok, c’est partit ! Bon alors, les Akrylic sont toujours aussi doués avec leurs instruments. Y’a de la maîtrise, ça c’est sûr, mais leur rock nasillard devient un poil soporifique vers la fin d’une prestation qu’on aurait préférée un peu plus courte. Mr.Jack et ses potes pogotant au premier rang, on imagine que ce n’est évidement pas l’avis de tous. Cependant, ce qui réveillera l’attention des mélomanes, c’est la capacité de ce trio à changer de rythme dans une même chanson, des accents rock Zeplinien on passe sans transition à du reggae jamaïcain. Comme c’est plaisant… Mais, c’est pas tout ! Un rappeur s’invite sur scène pour une chanson à mi chemin entre rock et rap, une sorte de fusion qui donne un résultat, ma foi, tout à fait intéressant.
 
Les jeunes Plug in entrent ensuite en scène devant un parterre d’amis fidèles au poste. On remarque tout de même une certaine évolution dans leur son et surtout la prestation scénique des Plug in. C’est mieux, moins fouillis, plus carré bien qu’aucun sourire ne sera affiché sur les 4 visages du groupe. Ils jouent de manière un peu trop mécanique mais on les sent pas loin de choper le truc qui leur permettra une véritable ascension. Dommage, qu’ils aient écartés « Converse Trouée » leur seule et unique chanson en français qui aurait eu le mérité de casser l’uniformité de la prestation.
 
La salle se vide d’un seul coup quand arrive le tour des inconnus de la soirée, les Pink Elephants. C’est intriguée par un nom pareil que je reste quoi qu’il arrive même si on a droit au pire navet musical de tous les temps. Heureusement, toutes les craintes sont dissipées quand les fameux éléphants roses foulent les planches. C’est ce qu’on appelle un « double-waouh », un groupe qu’on savoure comme les dernières miettes d’un brownies. Un coup de cœur, donc, pour ce groupe toulousain aux influences 60’s, folk et western spaghetti (rapport à l’harmonica). Le set est loin d’être monotone et Arnaud, le chanteur, n’hésite pas sortir la guitare sèche pour « un passage romantique ». Quand la ballade est terminée, on repart pour un tour avec des sonorités rockabilly du feu de dieu ! Quand on dit que c’est un groupe « double-waouh » c’est parce qu’un seul « waouh » ne suffirait pas pour les décrire. A la toute fin de la soirée, devant la poignée de chanceux qui ont eu le mérite de rester, les Elephants improvisent un beauf en compagnie de Christophe au tambourin, Jérémy au trousseau de clef (un concept, que seul Floran Remy, ici présent, peu comprendre) ainsi que Louis des Plug in au micro. Une tentative de reprise de « Are you gonna be my girl ?” plus tard et nous quittons les lieux presque à contre coeur pour rejoindre le métro. En chemin, on croise un Johan Darling et un Bastien (Harry Rags) légèrement bourrés et carrément à la bourre.
 
-         « Le concert est fini les mecs ! »
 
-         « Ouais, mais c’est rock d’arriver en retard »
J’en prends bonne note…
 
Makizara

 

 The Golden Bollocks + The Rusty Bells + The Shaking Heads au Cri de la Mouette le 21/11/2008
 
 
"I am sick, it is my remedy!"
 
Et c’est pas 40°C de fièvre qui m’arrêtera pour venir assister à un énième, mais tout de même savoureux, concert ! Non mais !
Après une brève escale au SDS retour à un endroit et une ambiance plus conviviale : le Cri de la Mouette. 
The Golden Bollocks, entame les hostilités devant un public bizarrement très présent. 



C’est la toute première fois que ces 5 gamins foulent les planches d’une scène. Sûrement un peu de trac, mais par chance leurs amis sont venus en masse pour les soutenir. Xavier, le guitariste, malgré une jambe dans le plâtre assure comme un grand, les 3 autres musiciens aussi. Par contre, en ce qui concerne le chanteur, ou plus tôt devrais-je dire le beugleur, c’est une toute autre histoire. Leur set est peu étoffé de part la récente création du groupe, (les Like No Other ayant splittés, les Golden se sont formés dans l’urgence – ndlr <= j’ai toujours rêvé de pouvoir mettre ça un jour ! xD). Cependant, les lycéens nous offrent 2 reprises des Vines ainsi qu’un « Rock’n’roll Queen » digne de The Subways. Tout ceci me rappelle le groupe Création dans l’excellente série « Freaks and Geeks », c’est pas toujours en place mais y’a l’énergie et c’est le principal !
Au bout d’une demi heure de show, les jeunes Golden Bollocks tirent leur révérence pour laisser la place à un groupe plus expérimenté qui n’est autre que The Rusty Bells.
 


Nos cloches rouillées préférées annoncent d’entrée de jeu qu’il s’agit de leur dernier concert toulousain pour 2008. Alors autant en profiter ! Jérémy se donne à fond, Marion tente de vaincre sa timidité mais reste professionnelle malgré la fougue du chanteur. Christophe, quant à lui, martyrise ses fûts comme personne. Belle performance, cependant, les (trop) nombreux larsens harcèlent nos pauvres petites oreilles malgré les boules Quiès de circonstance. (Mettez des boules Quiès pendant les concerts si vous ne voulez pas être sourd avant l’heure….remarque, Mozart le fût assez tôt). La parenthèse « mamie gâteau » étant refermée, nous pouvons ensuite sortir les mains nos poches pour accueillir les audacieux Shaking Heads.
 


The Shaking Heads commence une prestation qui s’annonce meilleure que celle du début du mois au Saint des Seins. Cependant, les visages sont renfrognés. Et le coup de gueule ne se fera pas attendre lorsque Florian s’empare du micro pour expliquer la présence saugrenue de la police à bord de la péniche. En effet, les flics ont débarqués sans tambours ni trompettes (heureusement) dans leurs uniformes flambants neuf pour dire « que c’est pas bien de faire des concerts pas chers » (bon, je résume en gros). Aïe, aïe, aïe ! Mais le spectacle reprend de plus belle avec une bonne nouvelle en guise de cerise sur le MacDo (clin d’œil à Mr Jack) : le premier album des Shaking sortira le 22 Décembre sous le doux nom de ….de….. (le temps se fige, tout le monde est suspendu aux lèvres de Sam)….de…de…(bon tu vas le cracher le morceau oui ??!!)….de djshfaroihusieiurfoiqjufgoigjufqoirtujogijh ! Gné ?! J’ai rien compris là ! Tu peux faire un retour en arrière s’il te plait. Voilà, voilà, recule encore un peu…STOP ! C’est là ! « …sous le doux nom de How to entertain people in a paranoid city!” Ah mais évidemment! De toute manière les titres d’album à rallonge c’est très en vogue depuis les Arctic Monkeys. En tout cas, la question de « Comment divertir les gens dans une ville paranoïaque ? » ne devrait pas se poser avec les Shaking Heads. Le groupe est au sommet de sa forme ce soir. Sam escalade tout ce qu’il y’a à escalader, Xavier se déshabille, Julien et Florian exécutent 2 ou 3 petits sauts sur place. Y’a du bon chez les Shaking Heads, dommage que nous ne soyons qu’une poignée à le savoir. Mais Ohlala, l’heure tourne ! Faut que j’y aille moi !
 
Bisous, bisous les enfants et n’oubliez pas de commander How to entertain people in a paranoid city au Papa Noël !
 
Tchu !
 
Makizara
Photos by Courtney

 

The Shaking Heads + The Beyonders au Saint des Seins le 3/11/2008
 
C’est en me dirigeant vers le Saint des Seins que j’inaugure mes nouvelles Converse made in NY (thanks my little sister for your present). La parenthèse familiale étant refermée c’est vers une autre famille qu’une nouvelle va s’ouvrir.
Les Shaking Heads commencent leur prestation avec 1h30 de retard et je me dis que décidément, quoique je fasse, je n’arriverai jamais à arriver en retard. Bref, le public est loin d’être compact et les têtes secouées ont bien du mal à faire remuer celles de l’assistance. Ils y parviennent malgré tout en fin de set quand Sam décide de prendre de la hauteur (déjà que…) en grimpant sur le comptoir de bar. Florian et Julien se joignent à la « foule » et Xavier (pauvre enfant) reste tout seul sur scène. Et oui, va falloir commander une batterie de poche pour Noël !


Quelques minutes plus tard, c’est au tour des Beyonders d’entrer en piste. Ce jeune groupe d’Amiens joue son set propret le visage fermé. Un guitariste gaucher et un autre droitier (ahhh mais il a la même gratte que Manu Eveno), un bassiste resté dans les années 70 et un batteur qui n’a pas compris que le retour de la « stach » n’est due qu’aux deux clowns du 118 218. Aucune communication avec le public, enfin, avec les 3 clampins qui ont vu de la lumière et qui sont entrés (et non je ne m’inclus pas dans le lot). A la fin du set, même pas un « merci » ni un « aurevoir »…
 
Note bien funeste mais la soirée continue avec Bastien des Harry Rags aux platines. Dans la salle, Gabriel n’a pas l’air d’être encore parti au « pays des Kangourous et des crocodiles Dundee » (dixit Brice), GG , Camille des Red Lips, Jérémy des Rusty Bells et Floran Remy sont venus dans cet endroit formidable qu’est le SDS, un endroit pour voir et être vu…
Vivement, le retour de la scène toulousaine au Cri de la Mouette !
 
Makizara

 

Meltintone + The Shaking Heads + The Red Lips au Cri de la mouette la 25/10/2008
 
Pour la deuxième fois en l’espace de 4 mois, l’incontournable péniche accueille une affiche plus qu’appétissante même si le flyer de la soirée peut faire croire le contraire. Les habitués sont au rendez-vous : Mémo, Lucas, Lolie, Ju’ et Courtney dégainant leurs appareils plus vite que leurs ombres, Johan Darlings chahutant comme à son habitude au premier rang, Triboulet, l’ingé son, venu voir les Shaking Heads autre part que dans un studio, quelques Pumplies et autres DandyLions.
Bref, ça promet d’être E-NORME !
 
Premier à mettre le feu au plancher, les Meltintone sans leurs polos verts mais seulement vêtus de leurs pulls sans manche ! Attention les yeux, c’est parti !



Les Meltin’ pour ouvrir les hostilités ? Mais quelle drôle d’idée ! Simon, arborant fièrement sa nouvelle coupe de cheveux, casse les cordes de sa guitare après seulement la première chanson. « Et oui, c’est ça avoir des biceps » rétorquera un Floran Remy un brin moqueur. Cependant, nos craintes sur la malédiction du premier groupe de la soirée sont vite dissipées quand le public encore plus dissipé, pogote joyeusement sur « A Fiver For A Soul » ! Les « So What ? » fusent de partout, c’est l’orgie générale. De toute manière, on sait bien que les Meltintone, c’est un phénomène à part entière.



On remonte respirer un peu d’air frai le temps pour les Shaking Heads de se préparer.
 
Dehors, l’ambiance est bon enfant. Un ragondin nage tranquillement sous le pont de la péniche.
« Ohh !! Regarde, c’est Félix ! » s’exclame Clémentine DandyLions à sa collègue Emilie. Et oui, Félix le Ragondin. On aura tout vu….et tout entendu.
Exemple : « Sympa, la nouvelle tenu des Meltintone, le « sans manche » ça permet de mieux voir les gouttes de sueur sous les bras de Floran » dira une personne dont je tairais le nom mais qui se reconnaîtra sans doute.
 
Bref, un ragondin et quelques dessous de bras plus tard, les Shaking Heads ont désormais l’attention du public. Les têtes secouées sur scène : une première pour certains. « T’inquiète, ça va être E-NORME ! ». Les Shaking Heads entament donc leur set sous la chaleur des projecteurs.



Au programme, les incontournables chansons qui ont le don de rester dans la tête (« She doesn’t love me anymore » qui bénéficiera, au passage, d’une petite explication de texte par un Sam fatigué que sa pauvre chanson soit sujette au yaourt, mais aussi « She wants a Rockstar », ou encore « Not like Them »), quelques chansons dont j’ai oublié le nom, et en bonus, un nouveau morceau joué seulement une fois en répète mais qui est, ma foi, fort sympathique. Au moment de « She’s got a date », Sam s’approche un peu trop près du parterre de groupie au détriment de ses boutons de chemise dont il n’en reverra plus la couleur, ce qu’il déplorera plus tard dans la soirée. Alors mesdemoiselles, si j’ai un conseil à vous donner, ça serait de garder ces fameux boutons précieusement et de les revendre sur Ebay une fois que les Shaking Heads seront internationalement connus (ce qui ne devrait plus tarder ! xD).
 


Il commence à se faire tard, mais les Red Lips, récemment invités de la TLT (siou plait !), comptent bien achever nos pauvres petites oreilles à coup de riffs imparables signés Charly. En plus, nos lèvres rouges préférées fêtent leur 2 ans de scène ce soir. Alors joyeux anniversaire les gars ! On apprend au passage que leur prochain EP sortira en Décembre à l’occasion de leur concert en première partie de Cold War Kids au phare le 28 Novembre prochain. Great ! « Please Help », « To New-York City » et « It’s Alright » qui nous avaient déjà séduit sur myspace, sont encore plus attachantes en live. Sur « Robots » Floran, Johan, Sam et Xavier s’invitent sur scène pour hurler en cœur le refrain. Avec les Red Lips, c’est l’ambiance conviviale assurée ! (Ça pourrait faire un bon slogan ça, non ?) xD


 
Bref, je vous passe les détails parce que je sens que vous décrochez, les amis. Alors je vous dis à la prochaine pour toujours plus de rock et de roll !
 
Makizara 
Photos by Courtney



Dancers In Red + Akrylic + The Red Lips au Pavillon Sauvage le 27/09/2008

Arrivée sur les lieux vers 21h, et, comme par magie ce soir, l'habituel quart d'heure toulousain a disparu ! Pour notre plus grand bonheur, le concert commence dans les temps. Ce soir, vu les groupes à l'affiche, ça promet d'être coloré. C'est donc les fameux Dancers in Red qui entament la soirée, et dès le premier morceau, on sait à qui on a affaire !





Leurs riffs accrocheurs un peu à la Rolling Stones, leur son purement rock (qui n'est d'ailleurs pas sans nous rappeller quelques chansons énervées d'Oasis) et la voix de Mathieu nous impressionne - Les chuchotements qui glissent entre les oreilles des personnes présentes dans la cave le confirment - surtout quand on sait que ces trois-là ne sont pas bien vieux. Agréable surprise donc, que d'entendre ce fabuleux petit trio (un vrai p'tit bijou, je vous dis !), qui à l'air d'ailleurs de prendre beaucoup de plaisir à jouer sur scène (plaisir partagé. miam)
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Vient ensuite le tour d'Akrylic. Partant d'une mauvaise opinion due à un concert remontant à quelques mois, ce que j'ai vu m'a fait faire changer d'avis du tout au tout ! Leurs progrès sont considérables, Nicolas à la basse est irréprochable, l'ambiance est au rendez-vous... (Y'a même un fan de Nirvana qui tente un pogo grunge haha)



Bref, presque que du positif, malgré le style qui n'est pas ce que je préfère à la base, oui, je l'avoue !
Mais pour notre plus grand plaisir, Lucas (chanteur) est rappellé à la fin du set pour nous jouer son magnifique Hallelujah de Jeff Buckley, qu'il chante à merveille. (Petit bémol tout de même, halte aux gens bourrés qui massacrent les belles chansons ! On ne chante pas pendant que Lucas joue, merci.)

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Petite pause, puis les Red Lips entrent en scène, qu'on ne présente plus. Que dire de plus sur leur set à part de nouvelles chansons, (de succulents nouveaux enregistrements bientôt sur leur myspace, soit dit en passant) un morceau où Charly prend la basse de Nathan (et Nathan passe a la batterie, bizarre bizarre tout ça...), des squatteurs alcoolisés qui balancent un soutif à notre cher bassiste, ("J'sais pas agrafer les soutien-gorge moi tsé, juste les dégrafer tsé...") un Camille tout excité qui sautille partout ...
Un concert qui nous conforte dans l'idée que ne pas danser sur The Red Lips, c'est presque commettre un crime.
A la prochaine, mes amis !

Courtney


The Rodeo Darlings + The Shaking Heads + Waterllillies au Cri de la Mouette le 25/09/2008

Alors je vous passerai l’épisode du saut de l’ange par ma fenêtre et celui de la marche à pied de 30 minutes pour arriver directement au lieu qui nous intéresse, j’ai nommé le Cri de la Mouette. On s’y rassemble pour l’occasion, une affiche plus qu’alléchante aidant à remplir la péniche malgré la semaine bien entamée.

 
22h et des brouettes, les Rodeo Darlings répandent leur blues rock dans les nombreuses oreilles venues les écouter. L’efficacité comme seul objectif, les frères Darlings sont en grande forme ce soir. Johan n’hésitant pas à se frotter littéralement à la foule. Et comme un set des Rodeo ne se déroule jamais sans un petit….mmm…comment dire ? Un petit plus dansant façon Kamel Ouali, un danseur improvisé nous fait une démonstration de vague ou de serpent enfin je sais pas trop. M’enfin vous savez, le pas de Hip Hop complètement ridicule !
 
Bref, les Rodeo cèdent leur place aux Ô combien terribles Shaking Heads ! Alors mais que dire de ce putain de public de mous du genou en puissance mille ? Ahhh The Hives, ils connaissent, ça oui ! Mais le « She doesn’t love me anymore » ça ressemblait plus à du « Chidozhunt Lovmi Animoreuh » !!! M’enfin, on se consolera avec des nouvelles chansons qui d’ailleurs composent leur très attendu premier album qui sortira deux points je cite : « un de ces jours… ». Au fait, quel est son nom à cet album ? (Putain, c’est que maintenant que je me pose la question) !!
 
Les Waterllillies, tout droit venus de Nîmes (enfin, ils ont pris l’autoroute quand même), commencent leur prestation devant une assistance plus restreinte encore. Faut dire qu’ils déversent un véritable capharnaüm de sons en tout genre, mais bizarrement les voix on n’en entendra que rarement la couleur. Ils ont l’air pourtant bien sympathique ces Waterllillies et on était déjà à moitié conquit par la sublime « Stella » mais en live, c’est autre chose. Cependant, ces d’jeunes ne s’économisent pas sur l’énergie et la bête de scène attitude mise à part peut-être le bassiste autiste restant dans son mètre carré. Je sais, je sais, le Cri c’est pas bien grand mais enfin on peut toujours monter sur la batterie et c’est pas Sam qui nous dira le contraire.
 
Voilà, voilà. Il me reste plus qu’à faire le retour en slalomant entre les prostituées et les travestis en pleine séance de tapinage. Je me serai bien cru dans un bon livre de Lolita Pille…
 
Tchu, les mômes !
 
 
Maki-zara rebaptisée Maki-celio pour l’occasion (vas savoir pourquoi)



Hang By The Road + Warm Toy Machine + The Rodeo Darlings le 13/09/2008 au Pavillon Sauvage

Même si cette soirée avait un petit côté Diesel long à la détente, c’est toujours mieux que de regarder Smallville !

20h00 : arrivée devant un tas de gravats. Mais où est passé le Pavillon ? Ben, pas bien loin en fait. L’ancien Pavillon a été détruit mais le nouveau se situe juste à côté dans le sous-sol d’un squat. A l’intérieur, (presque) pas âmes qui vivent mise à part 2 gamines dansant la tecktonik. On s’inquiète de l’absence de certains mais en même temps la nuit n’est pas encore arrivée elle non plus. Les drôles de bêtes nocturnes préfèreront une heure plus tardive pour montrer leur nouvelle coupe de cheveux (entre autre).
21h45 : le car de Japonais commandé par Luka pour remplir la salle est tombé en panne en cours de route. Alors c’est devant une poignée de chanceux (ou pas) que les Hang By The Road démarrent les hostilités. Cependant, il n’est pas secret que plane au dessus des Hang By, telle une épée de Damoclès, une terrible Malédiction. Celle du « Pas de Pot ». Et ce soir, ils ne dérogeront pas à la règle. Pas de micro, plus de guitare. M’enfin, on les pardonnera volontiers, c’est la rentrée et tout le monde est un peu rouillé. Les cinq acolytes arrivent quand même à faire danser un public pour le moins atypique : pas de japonais, non, mais des intellos collégiens fans de jeux vidéos. (Incroyable mais vrai !!). 
Les Hang By The Road ont sortis un album (Re-Incroyable mais vrai !!) et à la question pourquoi l’acheter, ils répondent : « ça peut faire dessous de tasse ». Alors pour compléter votre service en porcelaine, vous savez ce qu’il vous reste à faire…
 
(Je sais plus l’heure exacte mais…) Les Warm Toy Machine entament leur set dans le bruit et la bonne humeur. Des balances « à la rache », ils demanderont au public si le son est trop fort (une fois que plus personne n’aura de tympans !). Les Warm Toy Machine ont un son caractéristique des Warm Toy Machine, le problème c’est que c’est un de ces groupes dont la vitesse de la lumière est plus rapide que celle de leur son. Alors on a vite fait de décrocher pour balayer d’un regard l’assistance un peu plus fournies que précédemment. Les Red Lips et quelques Meltintone ont fais le même choix que certains : se rabattre sur le concert du 13, celui du 12 étant annulé pour un problème de Fairfield. En effet, le café-concert va déménager à cause des voisins trop bruyants (à moins que ce soit l’inverse). Je soupçonne Adrien d’avoir corrompu les fameux voisins pour qu’il puisse (enfin) écrire sur tous les myspaces de Toulouse « Je vous l’avais bien dis ! ».
 
Mine de rien, il caille dehors, où l’on retrouve un Nathan qui est « pas bourré tsé ! ». Il parait que j’ai le visage à moitié allumer (dans le sens éclairé). On lui rétorque que lui, par contre, il est entièrement allumé (dans le sens, qu’il a sévèrement taquiné le goulot). L’ambiance est ….hum….non en fait, y’a pas d’ambiance !
 
Les Rodeo Darlings, eux, n’ont pas ce genre de problèmes. Ils sont là, et ils jouent. Point barre. On aime ou on aime pas. Mais d’après le public qui agite sa multi tête de droit à gauche puis de haut en bas, on aime ! Deux aventuriers, n’hésitent pas à danser sur scène. « Y’a qu’aux Rodeo que ça arrive ça ! » me lance Mélissa (cf. la fête de la musique). Un set, plutôt court de part l’heure tardive. En effet, on a promis à la voisine faiseuse de crêpe, qu’on arrêterait le vacarme à minuit pétante sinon Cendrillon aurait quelques problèmes avec l’autorité. Alors, une dernière chanson et c’est fini. Fini le rock (vraiment rock), fini le jazz, fini le blues. Jusqu’à la prochaine…
 
Makizara

 
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